Programme à la fois ambitieux et simple pour Michel Couturier

8 octobre 2013
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« Travailler ensemble, communiquer, générer de la richesse, se respecter et être fiers de notre ville », voilà comment pourrait se résumer le vaste et détaillé programme électoral du candidat à la mairie de La Malbaie, Michel Couturier.

« Pas besoin d’être la tête à Papineau pour voir que le climat sociopolitique ne fonctionne pas, que le développement de la ville stagne », lance d’entrée de jeu le candidat qui souligne, chiffres à l’appui, que La Malbaie est « avant dernière » sur la liste des municipalités de Charlevoix pour la croissance de sa richesse foncière. « La Malbaie n’a plus les moyens de ses ambitions. La croissance des revenus de la Ville stagne. Les coûts des services augmentent. Si les revenus n’augmentent pas, nous frapperons le mur », dépeint M. Couturier qui présente pour y remédier un vaste programme électorale qui propose une vision pour l’ensemble des citoyens, jeunes et vieux.

Le candidat explique que son plan à la base est simple puisqu’il veut « relancer la roue ». Selon lui, il faut notamment « faciliter » le travail des promoteurs privés sur le territoire de la Ville puisqu’ils apportent avec la construction de nouvelles maisons des revenus supplémentaires. « Je ne dis pas qu’il faut leur laisser faire n’importe quoi, n’importe comment. Les règlements d’urbanismes sont en place. Mais on peut considérer les promoteurs privés comme des partenaires et être des facilitateurs, comme d’autres villes le sont », plaide M. Couturier qui constate également que le développement résidentiel public est déficient. « Le prolongement du boulevard Kane, c’est depuis quatre ans que ça devrait être fait et il ne se passe encore rien dans ce secteur », constate-t-il.

D’ailleurs, lorsque la candidate et mairesse sortante Lise Lapointe vante les surplus, M. Couturier y voit « des projets différés et des investissements que la Ville a négligé », notamment « dans sa mission première qui est d’entretenir et de mettre à niveau les infrastructures ».

M. Couturier veut travailler à la « fierté » des citoyens de chacun des secteurs et générer de la richesse : « L’argent, c’est le nerf de la guerre. Après, c’est le « nous » qui compte. Avec mes qualités de rassembleur et de mobilisateur nous allons décider ensemble de ce que notre ville sera. Je veux que ce soit performant. Si je fais un surplus dans quatre ans, vous me direz que c’est parce que j’ai eu des revenus supplémentaires et je me donnerais une note de 7.5 sur 10. »

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