Train touristique: la SDC veut se faire entendre

14 mai 2013
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La Société de développement commercial (SDC) de Pointe-au-Pic veut un projet concerté avec la Ville de La Malbaie pour l’accueil du Train touristique du Massif de Charlevoix et déplore être mise devant le fait accompli par la mairesse Lise Lapointe.

La communication ne passe pas entre la SDC, qui regroupe les acteurs économiques du secteur de Pointe-au-Pic, et la mairesse de La Malbaie, Lise Lapointe. Alors que retentie la sirène du premier train de la saison estivale, la SDC dénonce qu’aucun aménagement ne soit prêt pour l’accueil des touristes, elle qui priorise toujours le secteur du quai, à proximité des commerces.

« En 2012, nous avons participé à l’aménagement des kiosques d’accueil et nous voulions mettre encore cette année des choses en place dans le secteur du quai », résume le président de la SDC, David Cloutier. Au fil des démarches, la SDC et ses partenaires mobilisaient 20 000 $ pour ce projet, mais se rend à l’évidence que la Ville fait cavalier seul et priorise le terrain de l’ancienne auberge Donohue, acquis plus tôt en 2013.

« Nous avons été mis devant un fait accompli pour l’accueil du train, comme pour l’achat du terrain », constate la vice-présidente de l’organisme, Isabelle Mathieu, du Fairmont Manoir Richelieu. « La SDC considère que ce nouvel endroit priorisé par la Ville favorise peu le développement économique du secteur du quai. Nous comprenons mal cette idée de diluer la clientèle touristique. Nous sommes d’avis qu’il est important d’organiser une structure d’accueil adéquate et nous aimerions être entendu pour trouver une solution concertée et favorable à l’ensemble des intervenants du secteur. »

Projet de la Ville

De son côté, la Ville de La Malbaie souhaite plutôt que le Train touristique dans le secteur du terrain Donohue, voisin du Musée de Charlevoix, selon « le concept intégré » imaginé par la mairesse. « Nous avons fait des rencontres et nous avons été à l’écoute de leurs commentaires. Nous travaillons sur les irritants dont ils nous ont fait part  », assure Mme Lapointe qui trouvent « injustifiées » les appréhensions de la SDC sur l’éloignement des commerces et la dilution de la clientèle. Elle assure également avoir été à l’écoute et déplore l’esprit critique du groupe.

Le conseil municipal a octroyé lundi soir un contrat de 21 000 $ à la firme Genivar afin de réaliser les plans et devis pour l’aménagement d’un débarcadère dans le secteur Donohue. Un projet à réaliser à « court et long terme », mais qui semble difficilement réalisable pour cet été.

Quant au Massif de Charlevoix, il n’aurait pas signé d’entente avec la Ville pour déménager ses infrastructures d’accueil plus haut sur la rue du Havre. Le premier train est attendu le 18 mai.

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