Chemin Mailloux: Lise Lapointe exaspérée

12 mai 2013
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Le dossier de stabilisation d’une portion du chemin Mailloux n’en fini plus de s’étirer en longueur. Exaspérée par la lenteur du ministère de la Sécurité publique, la mairesse Lise Lapointe donne le feu vert à une pétition citoyenne.

L’érosion de la rivière Mailloux et ses conséquences sur le chemin Mailloux préoccupent la Ville de La Malbaie depuis 1980, mais c’est depuis 1997 que la situation fait l’objet de discussions avec des ministères. La Malbaie estime avoir engagé 106 000 $ dans ce dossier depuis 2006 pour mener diverses études.

À l’automne 2012, un scénario d’intervention avait finalement été approuvé par l’ensemble des ministères concernés, soit Transports Québec, le ministère de l’Environnement et le ministère de la Sécurité publique. L’appel d’offres qui a suivi avait pour objectif d’exécuter une partie des travaux pendant la récente période de gel 2013.

Mais voilà, les addendas se multiplient et aucun travail n’a  été réalisé cet hiver. Comme les citoyens du secteur, la mairesse Lapointe est exaspérée. Elle dénonce l’attitude de la Sécurité publique dans ce dossier. « Bien que nous nous étions assurés d’un concept qui rassemblait tout le monde, on se retrouve à devoir fournir des données qui ne sont pas usuelles », déplore-t-elle. « Nous sommes rendus dans la virgule de la virgule de la virgule. On gagne du temps. Si l’appel d’offres court toujours, c’est que c’est le seul moyen qu’a la Ville de garder le lien et que le chantier débute. »

Les travaux à réaliser dans ce secteur sont financés en partie par le ministère de la Sécurité publique et prévoient notamment la stabilisation du talus et la construction d’une route de contournement.

Rappelant que la circulation se fait désormais en alternance dans ce secteur où roulent quelque 23 000 véhicules par semaine, Mme Lapointe « sent que ce dossier n’est pas important (pour le MSP). Mon impression est que c’est une question d’argent. Et pendant qu’on recalcule et qu’on sauve des roches, on ne fait pas les investissements nécessaires », déplore la mairesse.

Devant cette situation qui perdure, la mairesse encourage la suggestion de citoyens du secteur de faire circuler une pétition. « Plusieurs copies sont disponibles dans différents endroits publics et j’invite tout le monde à la signer, tous ceux qui fréquentent cette route », invite-t-elle.

 

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