Les premiers chalets-forêts en construction

3 avril 2013
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Les cinq premiers chalets-forêts du Groupe Le Massif s’élèvent dans le ciel de Petite-Rivière-Saint-François. Ils sont en fait les premiers bâtiments de la première phase de développement immobilier dont les investissements totaux atteindront entre 200 et 250 millions $.

Par Brigitte Lavoie

Réparties en îlots au sommet de la montagne de Petite-Rivière-Saint-François, les premières constructions ont débuté à la fin novembre. « Cinq chalets sont actuellement en chantier », résume le directeur de projet pour la Société immobilière du Massif de Charlevoix, Marco Blais.

La première phase de développement prévoit la construction de 500 unités d’ici 2017-2018 pour des investissements de 200 à 250 millions $. Pour le Massif, une « unité » correspond à « une porte avec une clé », qu’il s’agisse d’une chambre d’hôtel ou d’une maison. Dans le cas des chalets-forêts, la première phase en prévoit 64.

Ventes

Lors du lancement du projet, en juin 2012, le Groupe Le Massif annonçait vouloir ériger 75 unités d’ici l’été 2013. Depuis, la Société immobilière a révisé son objectif qu’elle veut « réaliste ». « Nous suivons le plan directeur et le rythme des ventes », déclare M. Blais. « Comme prévu, nous avons lancé les opérations de construction l’automne dernier et tous les chalets-forêts sont prêts à être construits, mais nous y allons en fonction des ventes. »

Des ventes qui, « somme toute, vont bien », assure M. Blais. « Nous n’avons pas fait de lancement important, mais nous avions de bonnes listes de noms de gens intéressés qui attendaient cette partie du projet. La présentation de l’été dernier, la liste de nom, le bouche à oreille, notre présence dans quelques revues et le site Internet ont été suffisants pour le moment. ».

À la base de la montagne, huit des 11 maisons fleuve sont réservées par des acheteurs. Leur construction doit toutefois attendre les résultats imminents de la recherche en eau ou le prolongement du réseau d’aqueduc municipal.

Au sommet, une dizaine de chalets-forêts sont vendus, soit ceux actuellement en construction et les cinq autres qui prendront forme dans les prochains mois. Une vingtaine de personne attendraient quant à elles le programme de location. Selon les options, ces chalets entre 600 000 et 650 000 $. « Nous pensons être en mesure de mettre en chantier une vingtaine d’autres résidences en 2013, ce qui nous amèneraient à 30 des 64 chalets-forêts prévus », calcule M. Blais.

Le Groupe Le Massif souhaite que la majorité des unités vendues fassent partie du programme de location. « L’objectif du développement immobilier est que le plus de monde viennent à la montagne. On veut qu’il y aient des gens et de la vie », explique M. Blais.

À moyen terme, les maisons en rangé et les premières unités expérientielles (25 dans la première phase) doivent également prendre formes.

Concept intégré

Tel qu’expliquer par le promoteur Daniel Gauthier lors du lancement du développement immobilier en juin 2012, les chalets-forêts s’inscrivent dans un concept intégré et architectural précis.

Les bâtiments de deux étages et demi à signature contemporaine sont regroupés en îlots et sont construits en contre haut ou en contre bas de la pente. Orientés franc-sud, leur fenestration maximise l’ensoleillement. « C’est le concept du projet, pour minimiser l’impact au sol et permettre d’aller chercher les vues et l’ensoleillement », explique M. Blais.

La fenestration abondante donne des salles de séjour vastes et lumineuses alors que les autres murs, opaques, préservent l’intimité entre voisin d’un même îlot. Les unités visitées comptaient trois chambres, mais le concept prévoit la possibilité d’ajouter un loft à la demande. « Les pièces ne sont pas énormes. Nous maximisons le séjour à aire ouverte », expose M. Blais.

Le système de chauffage biénergie, qui combine un foyer aux granules de bois et l’électricité, permet de « minimiser la consommation d’électricité.».

Reliés par un sentier et piste de ski de fond qui rejoint le parcours du Sentier des caps, les chalets-forêts s’agrippent au milieu de la forêt du Massif.

« Nous misons beaucoup sur l’environnement et le respect du paysage. Nous avons travaillé avec un ingénieur forestier pour le déboisement des sites. Ça été un travail de minutie, en lien avec la philosophie des architectes et du Massif. Nous avons déboisé le plus consciencieusement possible », expose M. Blais, ajoutant qu’ainsi « les maisons sont perçues, mais elles ne sont pas au-delà du paysage ».

Une fois les chalets terminés, un aménagement paysagé naturel vise à reconstituer les sous-bois. « Les premiers chalets seront livrés à la fin de l’été, début automne », conclu M. Blais. Un chalet modèle sera accessible à l’été.

 

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