(La Marée va bien. Après plusieurs changements de direction qui ont pu affecter son développement, l’organisme est bien en selle et déploie des services de plus en plus nombreux et solides, en partenariat avec les intervenants locaux qui oeuvrent comme elle dans le domaine spécifique de la maladie mentale.
Cependant, signe que la demande est là, les ressources arrivent à peine à suffire à la demande et l’idée est venue à Paul-André Giguère, directeur depuis 3 ans, de faire appel à la communauté. « Nous aimerions recruter des gens comme nous, qui sont intéressés à travailler, à donner de l’énergie, dans le domaine de la santé mentale. Des psychologues, des travailleurs sociaux à la retraite, par exemple. Un jour, deux jours, 3 jours semaine, pour travailler dans un de nos volets. On ne demande pas des bénévoles nécessairement, on est prêt à rémunérer les ressources compétentes », explique-t-il. Il tient à rassurer les gens qui hésiteraient, craignant d’être débordés. « Les gens qui s’impliquent, on respectera leur limites ».
Il aimerait voir se former un réseau inspiré des sentinelles en prévention du suicide. «Le comté est grand et les besoins sont partout. Il y a des gens qui sont familiarisés avec notre rôle et nos services. Ces gens sont nos sentinelles et on aimerait en avoir davantage », explique M. Giguère.
L’idée de créer un pairage lui trotte aussi dans la tête. «On aimerait associer des pairs aidants aux personnes qui nous demandent de l’aide. Par exemple, un parent qui a eu à composer avec un enfant atteint et a vécu la situation est sans doute la meilleure personne pour aider un parent qui apprend la maladie de son enfant.»
