Le répit, une planche de salut

Par Emelie Bernier 13 mars 2013
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 Mireille Landry l’admet sans hésitation. Sans le répit offert par le Regroupement pour l’intégration sociale de Charlevoix (RISC), elle aurait sans doute déjà trouvé la vie beaucoup plus difficile.

 

« Notre mandat, comme regroupement de parents vivant avec des enfants, ados et adultes vivant avec une déficience intellectuelle, un retard de développement ou autres, c’est d’offrir du répit aux parents des adultes et des ados qui vivent avec une déficience intellectuelle », explique Dany Lavoie, adjointe à la direction au RISC, rencontrée durant la semaine de relâche dans la jolie maison bleue offerte par Jacques Fortier à l’organisme.

 

Cette maison a grandement facilité l’organisation du répit dans un endroit sécuritaire très apprecié des parents. « Pendant la relâche et les jours de répit, on relaxe, on joue à la wii, on fait des jeux de société, on va prendre des marches. Avec notre super bénévole Doris, la gang monte même des spectacles. Ils ont aussi de tâches, comme à la maison. Ils amènent leur lunch et participent au repas quand il est communautaire », poursuit Mme Lavoie.

 

Marc-Antoine adore ces périodes où il retrouve ses amis. « En fait, je ne lui laisse pas toujours le choix parce que j’en ai besoin, de ces répits,  et lui, une fois ici, il est vraiment content », de dire sa mère.

 

Outre la relâche, du répit le samedi est offert tous les 15 jours durant l’hier et un répit de fin de semaine par mois. À Baie-Saint-Paul, le répit est offert un jeudi aux 15 jours. L’été, avec les roulottes du camping du Gouffre et du Camping Riviera, du répit de fin de semaine est offert aux 15 jours, en plus du répit de jour du lundi au vendredi.

Le répit du vendredi offre quant à lui un petit 2 heures  qui « fait du bien », aux dires de Mireille Landry. «Les répits du vendredi, c’est pour nous. Quand le répit est tôt, on se réunit avec d’autres parents pour discuter, partager. C’est un service dont je ne pourrais plus me passer », explique-t-elle.

 

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