Grippe : l’accalmie avant une 2e vague?

Par Emelie Bernier 23 janvier 2013
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On dénombre toujours 2 décès causés par la grippe sur le territoire de Charlevoix ces dernières semaines. 3 personnes sont cependant gravement affligées et pourraient venir alourdir le bilan. «On parle de 3 personnes fortement atteintes, qui sont mal en point. Ces personnes sont des malades chroniques, qui ont déjà de graves problèmes de santé. Ce ne sont pas des jeunes comme on en a vu ailleurs au Québec », explique le Dr Pierre Carrier.

 

Dans Charlevoix-Ouest, première partie de la région à avoir été frappée par le virus, l’unité qui avait été fermée aux visiteurs a été réouverte et les restrictions levées. À l’Accueil Bellerive, à La Malbaie, on dénombre encore plusieurs cas. À Baie-Saint-Paul, on dénote une baisse importante des consultations à l’urgence pour des états grippaux (quelques cas par jour), mais à La Malbaie, entre 7 et 8 personnes consultent quotidiennement pour ces mêmes symptômes.

 

Une 2e vague est à surveiller, selon le Dr Carrier. « Habituellement, le virus ressort un peu plus tard, à un mois d’intervalle environ. Ce qui est particulier cette année, c’est que le virus a fait sa première éclosion avant Noël, ce qui a favorisé la contagion, puisqu’il y a eu beaucoup plus de contacts entre personnes saines et malades », explique-t-il.

 

 La baisse de popularité du vaccin antigrippal est pointée du doigt. «Après une épidémie, comme la H1N1, il y a toujours une petite baisse de la fidélité à se faire vacciner. Le vaccin ne protège pas entièrement, mais il atténue l’influenza et les symptômes sont moins sévères. L’an prochain, les gens risquent de revenir à la vaccination », analyse le directeur des services professionnels du centre de santé et de services sociaux de La Malbaie.

 

Les recommandations pour prévenir la propagation du virus sont les mêmes que pour le rhume. Une personne atteinte devrait garder le lit, boire beaucoup de liquide et prendre de l’acétaminophène. On recommande aussi aux malades d’éviter de rentrer au travail pour éviter la propagation.  Les visites auprès de proches malades sont déconseillées.

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