Mathilde Gravel, princesse du Nouvel An!

Par Emelie Bernier 9 janvier 2013
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Sa mère, son chum, même les gens qu’elle croisait à l’épicerie évoquaient le fait que son bébé pourrait être le « bébé de l’année » 2013. Au moment de lui donner la vie, Mélissa Pilote n’a pas calculé que son bébé serait le premier petit Québécois à naître cette année!

 

Sa petite merveille entre les bras, la jeune maman évoque la venue de sa fille avec un grand sourire. « Je l’ai réalisé seulement après la naissance, qu’il était minuit 10 secondes! Sincèrement, pendant l’accouchement, je m’en foutais un peu » rigole la nouvelle maman. Le papa, Emanuel, faisait des blagues sur le sujet depuis quelques mois déjà. « C’était trop facile de faire des blagues là-dessus! »

 

Ce bébé est, selon les dires de ses parents,  «une  surprise du début à la fin». « J’allaitais encore quand je suis tombée enceinte. Théodore n’avait que 5 mois. Et voilà qu’elle nous arrive à minuit 10 secondes, le 1er janvier! C’est vraiment une petite fille qui a choisi son moment pour arriver! », s’amuse la maman, rayonnante.

Les premières rumeurs de travail ont commencé à se faire sentir durant la nuit du 30 au 31 décembre. En fin d’après midi le 31, c’est le Dr Gaétan Dallaire, de garde à l’hôpital de Baie-Saint-Paul, qui a vérifié l’état du col et suggéré aux parents de prendre la route pour Québec. Puis, tout a défilé rapidement, avec la fin heureuse qu’on connaît : une mignonne fillette de 8 livres 1 once, bébé de l’année de surcroît!

 

Si Mathilde a vu le jour au centre mère-enfant du CHUL, c’est que Mélissa rêvait d’avoir son bébé de façon naturelle, après avoir vécu une césarienne lors de son premier accouchement. « Les accouchements vaginaux après césarienne (AVAC) ne sont pas pratiqués par tous les médecins. La docteure Line Blackburn a accepté de m’accoucher, même s’il n’y avait que 14 mois entre les deux naissances. J’en suis reconnaissante, parce que 95 % des gynécologues-obstétriciens auraient refusé. Il fallait que je respecte un échéancier de « travail» assez serré», explique la maman, comblée d’avoir pu vivre les premiers instants peau à peau avec sa fillette sans les vapes de l’anesthésie. « C’est l’accouchement parfait! Même dans mes rêves les plus fous, je n’aurais pas imaginé ça! », lance la bienheureuse maman, sa petite fille blottie dans ses bras.  Elle s’était bien préparée avec soin à cette naissance, notamment grâce à l’ostéopathie et à l’acupuncture.

 

Le papa a aussi vécu de près l’arrivée de sa fille. C’est lui qui a accueilli le poupon entre ses mains, lui qui a coupé le cordon. L’ambiance était particulièrement joyeuse dans la salle d’accouchement. «C’était magique. On savait que dehors, tout le monde se souhaitait bonne année pendant que Mathilde arrivait. C’est une belle date pour naître, elle va toujours avoir un gros party », rigole le bienheureux papa.

 

Une agitation surprenante a ensuite entouré les parents et leur nouveau bébé. «Le fait d’avoir le bébé de l’année a créé un engouement qu’on ne soupçonnait pas. Les médias sont vraiment intéressés et l’hôpital a même tenu une conférence de presse! On nous a demandé si on voulait ou pas, pour les entrevues et les articles, mais ça ne nous dérangeait pas. C’est si rare qu’il y a de bonnes nouvelles! Et ça fait des beaux souvenirs», constate la maman qui s’est prêté au jeu des entrevues et des photos. Emanuel, lui, avait entendu toutes sortes de rumeurs qui se sont avérées non fondées. « J’imaginais les fleurs, les caméras, les cadeaux, mais on a eu juste les caméras! Contrairement à la croyance populaire, il n’y a pas de pluie de couches qui tombe sur le bébé de l’année », lance-t-il.

 

La famille recevra cependant les cadeaux du concours de L’Hebdo Charlevoisien, bienvenus dans un contexte économique pas très facile (voir autre texte). « On a eu plein d’amour, de beaux mots, le téléphone n’a pas dérougi, mon facebook débordait de messages de félicitations », relate Mélissa, encore subjuguée par cette vague d’attention.  Fait cocasse, le papa de Mélissa a appris par les médias la naissance de la petite fille. Celui d’Emanuel a entendu le prénom de sa petite fille sur les ondes de la télévision. 

 

Quant au grand frère Théodore, mignon blondinet à peine âgé de 14 mois, il est fasciné par cette petite sœur qu’il aime cajoler et qui, bientôt, gambadera à ses côtés sur les chemins de la vie!

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