Le volet monétaire fait partie d’une négociation concertée pour les employés des casinos du Québec, affiliés à la CSN et incluant les 140 travailleurs du Casino de Charlevoix. Au niveau salarial, les demandes sont de 3 % par année pendant 5 ans.
On savait que la partie normative faisait partie d’une négociation individuelle (par casino), mais que l’enjeu de la future convention collective allait passée par des offres ralliant les 2000 salariés des casinos de Montréal, de Charlevoix et du Lac-Leamy.
Au niveau salarial, les syndicats visent des augmentations de 3 % par année pour un contrat de cinq ans. Les syndicats veulent également plus d’équité entre les travailleurs des trois casinos quant aux primes.
La diminution de 10 % du coût des du régime d’assurances est dans le lot des demandes. Enfin, la bonification du régime de retraite, plus précisément de la rente versée au départ à la retraite, est aussi dans la mire. On aimerait faire passer celle-ci de 1,3 à 1,5 % du salaire pour chaque année cotisée. L’ajout d’une journée mobile de congé payée et de meilleures protections contre la sous-traitance font partie des exigences.
«La force des casinos, c’est le personnel. Cette négociation coordonnée est l’occasion à saisir pour nous assurer que le personnel aura le goût de poursuivre leur carrière dans des conditions satisfaisantes», déclare le vice-président de la FEESP, Yvon Godin, dans un communiqué publié lundi.
Dans Charlevoix, les croupiers, travailleurs de la restauration et ceux de la sécurité appartiennent aux TUAC (travailleurs et travailleuses unis de l’alimentation et du commerce). Les discussions sont amorcées.
