La rançon de la gloire

31 octobre 2012
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 Pour Pascal Miche, le tournage de L’art de vivre à L’Omerto est une occasion en or de faire connaître son produit, mais cette chance a aussi des implications importantes. « C’est sûr qu’il y aura un impact sur la demande, qui est déjà 12 fois supérieure à mes prévisions. On a vendu 17 000 bouteilles en 6 mois, alors que je pensais en vendre 2000. À ce jour, on est rendu 34 000 bouteilles. Il y a un an, tu m’aurais dit ça et j’aurais rigolé! », explique le sympathique producteur.

 

Il doit maintenant envisager de prendre de l’expansion. «  Je ne veux pas aller trop vite non plus ni spéculer, mais je suis obligé d’aller chercher mon permis industriel pour éventuellement m’installer dans un parc industriel. Ce ne sera pas opérationnel avant 2014 et le plan artisanal, je le conserve.  Je ne veux pas mélanger l’industriel et l’artisanal, mais la production doit s’intensifier. Ce sera cependant le même produit, le même procédé et toujours certifié bio par Écocert », assure-t-il.

 

Il ne peut garantir qu’il établira son usine dans Charlevoix. « C’est un pensez-y-bien. Je ne me suis pas mis encore à la table à dessin, mais il va falloir tout étudier. Le transport, la main d’œuvre, c’est plus complexe, on ne peut pas se le cacher… Cependant, ici,  j’ai la chance d’être épaulé avec la SADC  et j’ai beaucoup d’aide, car gérer une croissance aussi rapide, c’est beaucoup plus compliqué que de se lancer en affaires! », conclut-il.

 

Dès janvier, après le tournage des 13 épisodes de L’art de vivre à l’Omerto, Pascal Miche s’attellera à la tâche de gérer la croissance de son rêve!

 

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