Les services d’urgences réunis pour une simulation sur le Trans-Saint-Laurent

25 octobre 2012
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La Traverse Rivière-du-Loup-Saint-Siméon a tenu une simulation de mesures d’urgence en après-midi mercredi, faisant appel aux employés sur le navire ainsi qu’aux services d’urgence terrestres. Un exercice pour lequel les ambulanciers n’ont pas reçu l’appel d’urgence.

 

 

L’alerte simulée a été lancée suite à un faux incendie dans une remorque sur le pont des véhicules. Selon le scénario, les travailleurs du navire ont pris en charge l’incident en attendant l’arrivée au quai du navire et l’entrée en scène des pompiers de Saint-Siméon. La Sûreté du Québec et les ambulanciers ont également participé à l’exercice, les premiers en assurant notamment le périmètre de sécurité et les seconds en venant prendre en charge les blessés.

Parce que le scénario de mercredi exigeait également que les travailleurs sur le navire formés comme premiers répondants devaient donner les premiers soins à un homme en arrêt cardio-vasculaire et une femme en choc anaphylactique. Si l’exercice s’est bien déroulé en général, les différents partenaires se demandaient pourquoi les ambulanciers n’avaient pas reçu l’appel d’urgence.

 

L’exercice impliquait l’évacuation d’un homme en arrêt cardio-respiratoire.

 

« Nous essayons différents type de communications lors de nos simulations », précise le directeur général de la Traverse Rivière-du-Loup Saint-Siméon Marc Harvey. « Aujourd’hui, la stratégie était de communiquer avec le Groupe de recherche et sauvetage de la Garde côtière et de les informer de la situation d’urgence. Ce sont eux qui doivent communiquer avec les policiers, les pompiers et les ambulanciers pendant que nous gérons la crise à bord. Mais aujourd’hui, les ambulanciers n’ont pas du tout été appelés. Nous allons vérifier avec le Groupe recherche et sauvetage ce qui s’est passé. Le but est que dans un cas réel, tout le monde soit appelé et soit sur le quai à l’arrivée du navire. »

Lors de l’exercice tenu il y a deux ans, l’appel d’urgence transmit par cellulaire avait également connu des raté. « De savoir ces manques, ça nous permet d’être prudent dans les messages que nous transmettons lorsque nous sommes en mer. Nous donnons plus d’information, pour éviter toutes les ambiguïtés », explique M. Harvey, précisant qu’un rapport sera rédigé et des recommandations seront faites suite à cette simulation.

Pompiers et policiers ont participé à la simulation.

 

Enfin, précisons que tous les navires de la Société des traversiers procèdent à ce genre d’exercices de mesures d’urgence. Sur le Trans-Saint-Laurent, la simulation se déroule chaque année, en alternance avec Rivière-du-Loup. 13 travailleurs sur le Trans-Saint-Laurent sont formés comme Premier répondant et tous les autres suivent une formation de secouriste annuellement.

Bas de photo

1)       Les services d’urgence se sont mis en branle sur le navire au moment où un incendie s’est déclaré dans une remorque sur le pont des véhicules.

2)       Une fois amarré, les pompiers de Saint-Siméon ainsi que les ambulanciers sont venus prêtés main forte à l’équipe du navire.

3)       Dans l’énervement de l’alerte donné aux passagers, un homme a fait un arrêt cardio-vasculaire et a été ranimé par les Premiers répondants à bord avant l’arrivée des ambulanciers.

4)       Une simulation réussie, mais qui a démontré une fois de plus l’importance de bien transmettre l’appel d’urgence à tous les services terrestres.

 

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