Après son passage à Saint-Siméon et La Malbaie en avant-midi, Pauline Marois a poursuivi sa visite dans Charlevoix mercredi et visité le Symposium d’art contemporain de Baie-Saint-Paul où l’attendait une cinquantaine de partisans. Elle y a présenté sa plateforme électorale pour la circonscription de Charlevoix-Côte-de-Beaupré.
Mme Marois a visité le Symposium d’art contemporain de Baie-Saint-Paul.
Ce programme régional, qui a fait l’objet de réflexions et de consultations auprès des intervenants locaux, « va dans le sens des attentes de la communauté charlevoisienne », a souligné Mme Marois.
Les secteurs identifiés comme prioritaire par la candidate sont l’économie, l’éducation, la culture, la santé et l’environnement. Pour le premier, Mme Marois propose de dynamiser les secteurs touristique, forestier et agricole. Désirant « prolonger la saison touristique », la candidate rappelle que « 900 000 touristes viennent nous visiter chaque année et doivent savoir que nous allons continuer à dynamiser notre offre touristique. C’est pourquoi nous devons prolonger la saison touristique en encourageant toute initiative qui favorisera un achalandage régulier au cours de l’année. Nous avons besoin d’un tourisme quatre saisons.’
Dans la foulée, Mme Marois entend soutenir le développement des entreprises agricoles, agroalimentaires et agrotouristiques, comme la Route des saveurs, le Parcours gourmand et le Grand marché de Charlevoix’.
En matière d’agriculture, la députée sortante de Charlevoix projette une politique d’autonomie alimentaire, telle que vue par le PQ. Une politique à laquelle s’ajouteraient des mesures pour faciliter le transfert des fermes. La députée s’engage également à ce que la « Banque de développement du Québec » « ouvre grands ses oreilles aux projets de Charlevoix ».
Pour les forêts, la chef du Parti québécois propose d’adopter une charte du bois encourageant l’utilisation de cette matière dans les édifices publics. Une façon de stimuler la 2e et 3e transformation ainsi que la recherche et le développement. « Charlevoix connaîtra les retombés de ces grandes politiques », promet-elle.
En éducation, tout en admettant que Charlevoix est une région particulière avec ses neuf écoles primaires de moins de 100 enfants, Mme Marois propose d’augmenter le nombre de professionnels pour aider les enseignants à lutter contre le décrochage scolaire. Le développement et la diversification de la formation professionnelle en soutenant, entre autres, le projet du Campus Charlevoix du Centre d’études collégiales en Charlevoix, font partie des différentes solutions proposées.
Il a aussi été question sommairement de l’amélioration de la route 138 pour le transport, et de la stimulation de la vocation artistique de la région en culture.
Quant à la santé, Pauline Marois a promis de « tout mettre en œuvre pour que la population charlevoisienne continue d’avoir accès à des soins de qualité ». Une position qui passe par la présence de deux hôpitaux sur le territoire. (Avec Brigitte Lavoie).
