CPE La Goélette enchantée:”ça stagne”!

Par Emelie Bernier 13 juin 2012
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Il semble de plus en plus improbable que les enfants puissent investir les nouvelles installations du CPE La Goélette enchantée avant la fin de l’année 2012 comme prévu.

 

« On stagne », admet Sandra Fortin, directrice générale du CPE. Outre le retard sur le transfert du terrain de la commission scolaire (voir texte de Brigitte Lavoie), le budget reste encore à boucler pour certains aspects qui ne peuvent être financés par le ministère de la Famille et des Aînés. «On a déjà fait beaucoup de coupures dans notre proposition pour arriver dans le budget minime qui nous est accordé. On le sait, les budgets sont très serrés. Personne n’obtient de CPE clé en main.  On va faire un plan triennal et réinvestir chaque année », explique Mme Fortin.

 

Au conseil de ville mardi dernier, le maire a laissé entendre que la Ville pourrait bonifier son enveloppe, ce que Mme Fortin souhaite. «On a un bon montant, 100 000$, qui s’ajoute au 25 000 de la caisse. Je sais que la Ville croit beaucoup au projet», de poursuivre Mme Fortin.

 

Actuellement, ce sont surtout les budgets consacrés à la climatisation et au monte-charge qui posent problèmes parce qu’on a dû retrancher les 200 000$ qui devraient y être consacrés. Une solution était envisagée, mais a reçu un refus catégorique du ministère. «Depuis 2011, on se débat sur la question du revenu de la vente. On voudrait conserver les revenus pour le mettre sur le nouveau bâtiment. Ça représenterait 150 000$ à 200 000 selon les estimations.  Avec le refus, si je le vends ce montant-là, ma subvention sera réduite d’autant alors que  ce serait suffisant pour la clim et le monte-charge. Ils devront être financés autrement, mais on ne met pas une croix dessus. C’est nécessaire », poursuit Mme Fortin. un 70 000$ supplémentaire doit aussi être trouvé pour que le bâtiment réponde aux normes sismiques en vigueur.

 

Sandra Fortin ne cache pas sa hâte de pouvoir aller enfin en appel d’offres. « Les parents, le personnel, les enfants, on a tous hâte de voir le concret, voir qu’enfin que ça va commencer. On ne veut pas embarquer sur une construction hivernale, alors on pousse la machine. Je garde espoir que ça débute en 2012, mais pourra-t-on déménager pour fin 2012? Ça reste à voir », conclut la dg.

 

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