Les Habitations aux 5 clochers, une priorité pour 2012

Par Emelie Bernier 6 janvier 2012
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C’est en décembre 2008 que la Ville de Baie-Saint-Paul annonçait la construction de 48 logements à loyers modiques. L’échéancier de réalisation du projet de 5,5 millions, financé à 85% par le Société d’habitation du Québec (SHQ), a cependant écopé du branle-bas entourant la relocalisation de l’hôpital. Le maire Jean Fortin tient mordicus à ce que le premier coup de pelle soit donné cet automne, malgré bien des inconnus au tableau.

 

Un délai de quelques mois a été imparti récemment par la SHQ, puisque l’endroit initial prévu sera vraisemblablement occupé par le futur hôpital. «On avait une entente avec le centre hospitalier, mais à cause de toute la question de la relocalisation, ça a changé nos plans », explique Jean Fortin. Des terrains près du centre éducatif Saint-Aubin avaient aussi été pris en considération,  mais la relocalisation du CPE La Goélette enchantée a contrecarré ces plans. «Le problème qu’on a maintenant, c’est que les terrains qu’on aurait pu avoir à faible coût sont sollicités pour d’autres projets qu’on veut supporter comme Ville. On n’avait pas prévu les coûts  additionnels qu’impliquent l’achat d’un terrain privé pour les 5 clochers», résume M. Fortin.

 

L’objectif est donc de dégotter le terrain d’ici le printemps. Un groupe de recherche technique (GRT) travaille à établir les bases du projet afin que sitôt le terrain identifié, on puisse enclencher le processus de devis techniques et d’appels d’offres. «On a un montage financier. Il doit être retravaillé vue le changement de donne, mais dès qu’on a un terrain, on sera capable d’aller de l’avant. Ça peut aller rapidement. On veut début la construction à l’automne 2012 », affirme le maire.  Mireille Tremblay, présidente du conseil d’administration des Habitations aux 5 clochers, a hâte de pouvoir rappeler les 75 noms qui sont actuellement sur la liste d’attente.

 

« C’est un projet pour les familles à revenu moyens et les personnes seules de moins de 55 ans. La demande est là. Pour l’instant, on ne peut pas donner d’échéancier, on ne peut rien donner. Il faut être prêt des services, prêt du centre-ville. Où va-t-on s’échouer ? », se demande-t-elle. « Du point de vue du gouvernement, nos unités sont encore garanties. Si tout avait été comme prévu, les gens seraient déjà dedans », constate Mme Tremblay.  

 

À terme, une trentaine d’unités seront dévolues à des familles, tandis qu’une dizaine seront réservées à des personnes seules, un besoin identifié par le centre de santé et de services sociaux.

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