Attention aux cendres!

Par Emelie Bernier 6 janvier 2012
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Le feu qui s’est déclaré dans une remorque à déchet au lieu d’enfouissement sanitaire la semaine dernière est imputable à des cendres de poêles encore chaudes qui auraient été déposées aux ordures par un citoyen. Si les conséquences ont été minimisées, l’incident a quand même occasionné des frais de quelques milliers $. Même si le site ne dispose pas d’un système de sécurité, la MRC n’a pas l’intention d’en installer un.

 

Stéphanie Rochette, technicienne en valorisation des matières résiduelles à la MRC de Charlevoix, rappelle aux utilisateurs d’être très vigilants, lorsque vient le temps de disposer des résidus de combustion des poêles à bois.  « On compte sur les résidents, sur leur vigilance. C’est une opération coûteuse de remettre le site en état. Ce n’est pas très écologique quand des déchets brûlent», explique Mme Rochette.

 

Alain Gravel, directeur de la sécurité publique à la Ville de Baie-Saint-Paul, rappelle aux gens la marche à suivre pour disposer de façon sécuritaire des centres. «Les cendres sont très actives durant 48 heures. Il faut en disposer dans un contentant en métal fermé hermétiquement qu’on dépose loin de la maison et des bâtiments. Je recommande des laisser ça une semaine minimum. Il n’y a rien qui presse! Après, on peut les mettre dans une boîte de carton et les mettre dans le bac vert», de dire M. Gravel. Selon lui, l’incident de L.E.S. était évitable. « C’est de la négligence ou une méconnaissance, mais c’est coûteux », croit-il.

 

La peinture et les phares de la semi remorque dans laquelle sont transvidées les ordures ont été endommagés, mais la forêt environnante et l’écocentre voisin n’ont pas été affectés. «Les installations auraient pu être affectées davantage, mais on a été chanceux que quelqu’un passe rapidement. Il y aurait pu avoir une incidence sur la collecte aussi », de renchérir Mme Rochette.

 

 « Il n’y a pas de surveillance à temps plein. On n’a personne sur place, car normalement, on n’a pas besoin de surveillance », commente Stéphanie Rochette, invitant une fois de plus à la prudence.

 

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