La Coalition Avenir Québec trouve écho

15 novembre 2011
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Pendant que Pauline Marois et Jean Charest exhortent les Québécois à afficher de la prudence face à la Coalition Avenir Québec (CAQ), le discours de son chef, François Legault, plaît au point d’intéresser des candidats.

Le maire de Saint-Siméon, Sylvain Tremblay, a été vu au cocktail et à une assemblée publique du nouveau parti de M. Legault. «Je regarde ça avec un certain intérêt. Vous vous souvenez, j’avais écrit en juin à M. Legault parce que je trouvais qu’il ne parlait pas assez des régions. C’était d’abord mon intention», dit-il, ne niant pas que le discours du chef du CAQ le rejoint.

L’ex-péquiste Annie Simard, qui avait pris du recul avec la politique, a repris les armes, mais pour le compte de M. Legault, elle qui avait apprécié le côtoyer quand elle était au Conseil permanent de la jeunesse et lui ministre de l’Éducation et responsable de la jeunesse.

«Je trouve rafraîchissant le discours de mes amis du CAQ. On s’attaque aux vrais problèmes», dit-elle. Trop tôt pour dire si une éventuelle candidature l’intéresserait. Elle consent toutefois sans problème à mettre son expérience d’organisatrice politique au service du CAQ.

La députée de Charlevoix et chef de l’opposition officielle, Pauline Marois, a prévenu de faire «attention au mirage». Elle suggère aux Québécois de comparer les idées de chacun et «ils s’apercevront rapidement que les propositions de la CAQ ne traversent pas l’épreuve du réel, que c’est un mirage ».

Quant au premier ministre Jean Charest, il s’est montré sarcastique envers la nouvelle formation, n’y voyant qu’un slogan absurde : «On verra»!

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