La Coalition pense aux aînés

11 octobre 2011
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La Coalition pour la survie de l’Hôpital de La Malbaie a repris la parole en début de semaine afin de réagir au Plan clinique des deux hôpitaux. L’organisme demande le maintient à l’Hôpital de La Malbaie des lits en gériatrie ainsi que des examens de mammographie.

Le président de la coalition, Jacques Tremblay, soutient que son mouvement « respecte de façon générale les orientations du plan clinique », présenté il y a un mois par le Centre de santé et de services sociaux de Charlevoix (CSSSC). Par contre, il questionne la pertinence de concentrer les services en gériatrie à l’Hôpital de Baie-Saint-Paul où seraient transférés les 6 lits de l’unité de courte durée en gériatrie de La Malbaie. « La complémentarité des services passe le test avec moi. Par contre, il est question ici de clientèles vulnérables pour lequel il est essentiel de préserver les services de proximité. Consolidons les services qui sont déjà présents pour conserver notre patrimoine de soins », réagit M. Tremblay, faisant valoir que 4300 personnes âgées de 65 ans et plus vivent dans l’Est du comté, dont certains à Baie-Sainte-Catherine et Sagard, et sont donc susceptibles d’être hospitalisées à l’unité de gériatrie. « La décision pour cette clientèle n’est pas uniquement en terme clinique, mais en terme humain dans le respect le plus strict des besoins et des fragilités de la personne », soutient M. Tremblay, exhortant les instances à être sensibles à la réalité des aînés et des aidants naturels. « Nous ne sommes pas dans le domaine de la spécialisation. On se situe dans un domaine de services généralistes où les cas lourds peuvent être transférés. »

La Coalition demande également le maintien des examens de mammographie à La Malbaie, un service qui serait concentré à l’Hôpital de Baie-Saint-Paul selon plan clinique. M. Tremblay fait une fois de plus valoir l’importance de la proximité lorsqu’il est question de dépistage du cancer du sein.

La Coalition fait valoir son point auprès du conseil des médecins, dentistes et pharmaciens des deux hôpitaux, du CSSSC et de l’Agence de santé et des services sociaux de la Capitale nationale en plus de solliciter l’appui et les représentations des élus municipaux et de la député Pauline Marois. Enfin, des moyens de pression pourraient se mettre en branle d’ici quelques semaines si les réponses espérées se font attendre.

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