Cinq cents coureurs ont participé à la première édition du Grand demi-marathon de l’Isle-aux-Coudres, qui a eu lieu dimanche. Preuve que la course à pied continue d’avoir la cote, les coureurs provenaient d’aussi loin que la Gaspésie, Montréal, Laval, Drummondville, Saguenay, Québec et bien sûr Charlevoix. David Savard-Gagnon et Stanislas Pamadimitriou sont arrivés les premiers de la course de 23 kilomètres.
Les quatre jeunes organisateurs, Flora Charlet, Julien Harvey, Pierre-Luc Iza et Marline Côté sont très fiers de cette première édition. «Nous avions beaucoup de défis à relever, a souligné Mme Côté. Nous nous attendions à une participation de 150 à 200 coureurs. Nous sommes très satisfaits d’avoir rejoint autant de coureurs, d’enfants et de familles.»
David Savard Gagnon de Baie-Saint-Paul, qui est un habitué de ces courses, a apprécié cette première expérience où il a réussi un temps de 1 :22 minutes, ex-æquo avec Pamadimitriou de Québec. «J’ai trois compétitions en trois semaines alors je devais me modérer, mais j’ai eu un bon «pace marathon». C’est une bonne préparation en vue du 10 kilomètres de l’Université Laval, qui fait partie du circuit régional et provincial et qui aura lieu samedi. J’ai été agréablement surpris de la participation des gens pour une première édition.»
Pour la course de 10 km, c’est André Harvey, qui a été le plus rapide avec un temps de 41 :47 secondes. Il est suivi de Jean-François Dufour (41 :57) de Saint-Joseph-de-la-rive et de Jérôme Tremblay (42,10) de La Malbaie. Aussi, près d’une centaine d’enfants et de parents ont pris part au défi d’un kilomètre.
Les organisateurs dresseront un bilan avant de décider si le Grand demi-marathon reviendra l’an prochain. «C’est beaucoup de travail, constate Mme Côté. Nous avons pu compter sur l’aide d’une soixantaine de bénévoles. On aimerait que les gens de l’Isle-aux-Coudres s’approprient l’événement. »
Avec ce nombre élevé de personnes sur l’Isle-aux-Coudres, le retour des coureurs a été assez difficile puisqu’il y avait qu’un seul traversier. Certains ont attendu trois heures avant de pouvoir quitter l’isle. Le comité de revitalisation touristique milite d’ailleurs pour avoir deux traversiers jusqu’au week-end de l’Action de grâces pour l’an prochain.
