La ville de La Malbaie souhaite l’érection d’une gare intermodale capable d’accueillir les passagers du train touristique, d’éventuelles croisières sur le fleuve Saint-Laurent et d’autobus, mais elle ne se fera pas en 2012.
«La gare, on ne la verra pas en 2012 d’autant plus que le quai doit d’abord être cédé durant cette année et que d’importants travaux doivent s’y dérouler», confirme la mairesse Lise Lapointe.
Mais il ne faut pas y voir là un désintérêt. Un projet en trois phases, avec des esquisses, a déjà été présenté, un chantier de plusieurs millions $. Autre préoccupation pour la mairesse, c,est la consultation de la population, étape incontournable dans ce processus, tout comme l’intégration du projet au patrimoine bâti avoisinant.
La ville est aussi en démarche pour obtenir le terrain voisin du Musée de Charlevoix. La gare n’y sera pas nécessairement construite. Elle pourrait très bien se retrouver plus près des aires fluviales et ferroviaires. Le Chemin du Havre est entièrement visé par le réaménagement. Inévitablement, c’est la Société de gestion des installations portuaires (Sogit) qui aura la tâche de réaliser le projet de gare. La Malbaie promet d’être partenaire.
Les citoyens de La Malbaie risquent de voir bien avant le projet de réaménagement du boulevard de Comporté. La réduction de la largeur des voies combinée à l’abaissement de la vitesse à 50 kilomètres heures permettront de dégager un espace pour allonger la piste cyclable du quai Casgrain jusqu’au pont Leclerc.
«Nous avons eu des rencontres avec le ministère des Transports afin de modifier cet artère. Le but n’est pas de réduire la fluidité de la route 132, mais d’en améliorer sa conception», d’expliquer Mme Lapointe.
«Il est nécessaire qu’il y est de la planification et du développement pour assurer la pérennité de nos villes, c’est la vitalité de la région dont on parle», complète la mairesse.
