La situation des sinistrés suivie de près

9 septembre 2011
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La MRC de Charlevoix-Est assure suivre de près la situation des sinistrés de Sagard et soutient qu’elle ne peut pas aller plus vite que le décret gouvernemental.

Dans la nuit du 28 août, un torrent soudain alimenté par l’ouragan Irène a pris d’assaut la maison de Roch Tremblay et de son voisin, ravageant la première et inondant le sous-sol de la seconde. Dès le lendemain, la MRC-E a mandaté un employé, Simon Villeneuve, pour aller constater les dégâts et rencontrer les deux voisins sinistrés. « Simon n’a pas pu rencontrer M. Tremblay puisqu’il était absent, mais il a fait le tour du propriétaire et a pris des photos. Il a aussi rencontré son voisin afin de constater l’ampleur des dommages », préciser le directeur général de la MRC de Charlevoix-Est Pierre Girard, déçu que la population puisse penser que les sinistrés soient laissés pour compte. Il ajoute également que la MRC et sa directrice de l’aménagement du territoire France Lavoie ont été en contact avec M. Tremblay les jours qui ont suivis et ont fait toutes les démarches nécessaires afin de déclarer les dommages et s’assurer que ces citoyens soient inscrits au décret. « La MRC a bien bougé dans ce dossier et nous avons aussi pris connaissances des bris dans les ZECS et les pourvoiries. Nous avons assumé nos responsabilités. Ce n’est pas parfait, mais le décret ne nous appartient pas », maintient M. Girard qui a lui-même rencontré les sinistrés au cours des derniers jours dans le cadre d’une visite à Sagard.

Pour la suite, M. Girard rappelle qu’un « représentant de la Sécurité publique entrera en contact avec eux très prochainement. S’ils ne sont pas satisfaits de l’entente, nous serons là pour faire les représentations nécessaires et mettre la pression technique ou politique. Nous sommes prêts à jouer ce rôle-là. »

Causes inconnues

Pour le moment, la MRC-E ne connaît pas les causes de cette inondation soudaine. « La source reste encore inconnue. Pour le moment, nous n’avons pas encore pris les dispositions. Mais il y a eu beaucoup de dégât le long de la 170. Pour le ministère des Transports, c’est aussi du jamais vu », conclut M. Girard.

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