11e ChantEauFête de Charlevoix: Trouver sa voie!

Par Emelie Bernier 15 août 2011
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Formules gagnantes, relève de calibre, artistes confirmés: la ChantEauFête a encore une fois offert son lot de grands moments sympathiques et touchants, confirmant la place de choix qu’elle occupe dans le réseau des festivals.

 

L’heure est au bilan, alors que les dernières traces du passage de la ChantEauFête disparaissent de Saint-Siméon. Dominic Marier, directeur artistique de l’événement, ne cache pas sa satisfaction devant plusieurs salles combles. « Malgré une température en dents de scie, le public a répondu présent. C’est au-delà des attentes, parce qu’on a dû s’adapter à beaucoup de changement. Ça a bien marché et la formule risque de perdurer », constate-t-il. Les estimés préliminaires portent à croire que l’achalandage n’a pas diminué, même si l’événement a été concentré sur 5 jours plutôt que 6. « On a  rationalisé, mais le public n’en a pas souffert. 3 scènes dans 500 pieds carrés, c’est notre particularité on ne brisera pas ça. Les lieux étaient pleins tout le temps » de renchérir M.Marier.

Marco Calliari, qui a assuré une présence active tout au long de la ChantEauFête, a été l’hôte de la soirée Proposépars. Marie-Denise Pelletier, Alexandre Poulin, Damien Robitaille, Patrice Michaud lui ont notamment chanté ses chansons francophones préférées.

 

 

Les artistes, à l’instar du public, ne tarissent pas d’éloges envers la ChantEauFête. « Marco Calliari a prolongé son séjour, Suroît a fait un détour pas possible pour offrir un show qui a duré deux fois plus long que prévu, Damien Robitaille veut revenir l’an prochain…Tout le monde en donne plus que ce qu’on demande et de plus en plus, les artistes arrivent en connaissant la réputation », se réjouit le directeur artistique.

 

Damien Robitaille, dans le rôle de l’animateur espiègle lors des Places à la relève et Proposépars, a déclaré plus d’une fois son amour à un public conquis d’avance.

 

Si la ChantEauFête a sacrifié sa plus grande salle, elle a accueilli la toute petite chapelle de Baie-des-Rochers (berceau d’Alphonse Morneau) dans ses rangs pour un premier spectacle intimiste où Guillaume Savard et Bernard Simard ont fait la part balle à la  chanson traditionnelle.

 

Cette année, la cohorte d’artistes de la relève comptait 6 participants plutôt que les 9 habituels.  « Ça été une excellente décision, parce qu’on a pu mieux s’occuper d’eux et leur donner une meilleure visibilité », de commenter Dominic Marier qui, pour  résumer les efforts de rationalisation, dit que l’événement a été ramené à «une dimension réaliste.» « Notre grande salle de l’école, on en était fier, mais on ne s’en est pas ennuyé du tout! On a développé de quoi tant dans le contenu que dans le monde qui était là et ce qui est bien, c’est qu’on vient de terminer et on a encore de l’énergie. On a déjà des projets pour la prochaine édition, quelque chose hors du commun avec un groupe de la relève… » Dominic Marier laisse planer le mystère, heureux du positionnement nouveau de la ChantEauFête et de la réponse plus que chaleureuse du public. « On compte de plus en plus de touristes et beaucoup nous ont dit qu’ils seraient au rendez-vous l’an prochain! C’est bon signe! » 

 

 

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