L’île heureuse des Petite-Franciscaine-de-Marie

10 août 2011
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Par l’exposition Voyage sur l’Île heureuse, les Petites-Franciscaine-de-Marie lève un pan de leur histoire, elles qui cumulent 40 ans d’engagement au Madagascar. Visite d’une exposition témoignant de l’amour de cette communauté religieuse envers ce pays et ses habitants.

Avec les années qui passent, il était primordial pour Sr Émilienne Boivin de produire cette exposition sur Madagascar. « Dans les dernières années, des sœurs qui ont œuvré à Madagascar nous ont quittés et d’autres vieillissent, comme moi. J’ai passé 35 ans de ma vie là-bas. Je trouvais ça important de raconter ce pays », de confier Sr Boivin, responsable du patrimoine.

Dans leur Espace d’exposition, la communauté des Petite-Franciscaine-de-Marie rend hommage à cette « île heureuse » où 25 sœurs canadiennes ont œuvré entre 2 et 35 ans et qui compte aujourd’hui une communauté de 26 sœurs PFM malgaches. Une exposition qui a du rythme et qui rassemble les objets réunit par les sœurs au fil de leurs missions. Des tableaux, figurines, papier Antaimoro, lambda (vêtement coloré), maquettes et autres artefacts.

Fraîchement revenue d’une visite à Madagascar, Sr Françoise Duchesne, supérieure des PFM, soulignait la résilience du peuple malgache enlisé dans une crise politique et aux prises avec un quotidien difficile : « Il est vrai que nous portons dans notre cœur cette portion de terre. Tant de persévérance de ce peuple dans les aléas d’une vie constamment perturbée. Il est bon que nous yeux s’attardent aux beautés et à la richesse de ce continent. Ne pas voir comme une fatalité les peines de cette île indépendante depuis les années 1960. »

Une exposition pleine de couleurs et de rythme à voir à l’Espace muséal des Petite-Franciscaine-de-Marie au 63, bld. Fafard à Baie-Saint-Paul.

 

L’exposition présente divers objets racontant l’île de Madagascar dont des œuvres sur papier Antaimoro.

 

Le lambda est un grand morceau de tissu coloré utilisé de différentes façons par les Malgaches.

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