L’aigle royal niche toujours dans les Hautes-Gorges
Repéré une première fois en 2007, l’aigle royal niche bel et bien dans le parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie. Une sortie sur le terrain en juillet s’est avérée fructueuse : le couple d’aigles a été localisé et le nid contenait de jeunes aiglons.
Rappelons que depuis mars 2005, l’aigle royal (Aquila chrysaetos) est reconnu comme étant une espèce vulnérable par le gouvernement du Québec. Ce statut s’explique par le nombre restreint de couples nicheurs fréquentant le territoire québécois, soit 65 (données de 2005).
De plus, cette espèce est sensible aux changements environnementaux et aux dérangements occasionnés par l’homme. La contamination par les produits toxiques, le piégeage et l’abattage par arme à feu, l’électrocution ainsi que les collisions sont également des facteurs pouvant affecter les populations.
L’aigle royal favorise généralement les régions montagneuses entrecoupées de vallées et de canyons et occupées par des forêts d’épinettes noires à lichens. Ce type d’habitat représente bien la réalité topographique du parc national des Hautes-Gorges-de-la-Rivière-Malbaie.
Enfin, rappelons que la présence de l’aigle royal est un argument utilisé par la MRC de Charlevoix-Est pour refuser l’implantation d’un parc éolien à moins de 20 kilomètres du parc.