Le symposium de Jimmy Perron

Par Emelie Bernier 12 juillet 2011
Temps de lecture :

Il y une dizaine d’années, Jimmy Perron avait proposé sa candidature au symposium, mais sans succès. C’est finalement à l’invitation du commissaire Stefan Saint-Laurent que le peintre y prendra part. «Je suis content, car je sais que c’est assez rare de pouvoir participer à ce genre d’événement. C’est une opportunité  de faire avancer mon travail et d’explorer de nouvelles avenues », commente l’artiste originaire de l’Isle-aux-Coudres. Il ose espérer que ce ne sont pas seulement ses origines qui lui ont ouvert les portes de l’aréne, mais confie qu’il y aura bel et bien une couleur locale à son oeuvre. 

 

«Il y aura un clin d’œil aux planteurs de harts, à Perrault. Oui, ça crée un ancrage dans le territoire parce que mon travail est inspiré de mon environnement », dit-il. Il voit le symposium comme un dialogue. «Il ne faut pas que ce soit complètement hermétique! » La présence du public n’est selon lui pas un frein à la création « Ça ne me stresse pas de négocier avec le public. C’est l’occasion de livrer des messages, une vision du monde. Il y quelque chose d’idéologique, qui dépasse l’esthétique. »

S’il a déjà jeté les bases de son projet, il demeure ouvert à l’imprévu.

 

« Ce qu’il y a de bien, c’est que tu peux t’adapter à ce qui survient pendant l’événement pour faire avancer ton travail. Ce qu’un artiste propose au symposium, c’est le résultat de son bagage, mais aussi sa volonté de se dépasser », croit l’artiste qui  laisse filtrer que son œuvre inclura un triptyque sur panneaux de bois recyclés, une vidéo d’art et une installation sculpturale.

 

 

 

Partager cet article