Enfouissement des fils: c’est toujours non

12 juillet 2011
Temps de lecture :

Énième rejet dans le dossier de l’enfouissement des fils sur la rue Saint-Jean-Baptiste alors que la demande de moratoire, adressée par le comité d’embellissement une semaine auparavant, n’a pas été discutée.

Le point apparaissant bel et bien à l’ordre du jour, mais le conseiller Gilbert Gaudreault a demandé qu’il soit retiré de l’ordre de jour, conséquence de la résolution du 28 juin qui décrétait la fermeture de ce dossier. Résultat, à 4 contre 3, le point a été rayé de l’ordre du jour.

Le comité d’embellissement est revenu à la charge lors de la période de questions, par l’entremise de sa co-présidente, Jacynthe B. Simard. «Je trouve malheureux que nous ne puissions débattre de notre demande», a d’abord dit l’ex-mairesse, qui reprenait du service sur la place publique avec ce dossier.

«Le dossier aurait été entièrement financé par d’autres fonds que ceux de la municipalité», a dit Mme Simard, affirmant que les gens d’affaires s’engageaient pour 500 000 $. «Je me demande comment le conseil peut refuser un projet de 4,7 millions $ qui ne lui coûte rien», a-t-elle ajouté.
Tous les conseillers sont intervenus pour expliquer leur position. Tous ont parlé d’un choix déchirant et d’une décision liée à d’importants projets à venir qui demanderont un effort financier de la ville.

 Josette Tremblay a été la plus surprenante, en disant avoir «choisi le citoyen merveilleusement ordinaire». Elle a ensuite parlé «d’entêtement et de harcèlement» avant de comparer les partisans de l’enfouissement des fils à «adolescents en crise parce que ses parents ont fini par leur dire non».

Le conseiller Gaston Duchesne a bien tenté un dernier essai en proposant de remettre à l’ordre du jour cette fameuse question d’un moratoire de six semaines. Résultat, on s’en doute, 4 contre 3 en défaveur!

 

Partager cet article