Danielle Ouellet à l'assaut du mont Blanc

12 juillet 2011
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Après avoir traversé le Canada d’un océan à l’autre en 2010 aux guidons de son vélo,

la docteure Danielle Ouellet

de La Malbaie vient de réussir un autre défi de taille et le mot n’est pas trop fort.

Mme Ouellet a récemment attaqué l’ascension du mont Blanc, une montagne d’une dénivellation de 4807 mètres et qui est située dans les Alpes, à Chamonix, dans le sud de la France.

L’athlète caressait ce défi sportif depuis longtemps : «Je n’avais personne pour m’accompagner dans mon aventure. Je suis donc partie pour Chamonix en solitaire après avoir regardé la situation de près. J’ai embauché un guide privé, un alpiniste hors pair qui m’a aidé dans ma préparation technique, physique et mentale», a-t-elle confié, fière de son exploit hors du commun.

La docteure Ouellet

prêche par l’exemple en ce qui a trait à l’activité physique et ses bienfaits énormes sur la santé :

 «Tant mieux si par mes actions je peux inspirer certaines personnes à se donner des objectifs et à entreprendre les démarches nécessaires pour les atteindre. Tout est possible dans la mesure qu’on porte une attention particulière à la préparation», a-t-elle poursuivi.

Mme Ouellet l’avoue sans hésitation. L’ascension du mont Blanc constitue l’expérience la plus difficile qu’elle a surmontée dans sa carrière sportive, en raison de l’altitude, le froid et les dangers de l’énorme montagne qui a «englouti» une foule de victimes depuis des décennies :

«Ce ne fut pas facile, je l’admets. En plus de combattre le froid à des températures pouvant descendre à -20 degrés Celsius, il fallait aussi lutter contre le manque de sommeil dans les refuges durant l’ascension. Rendu au sommet, ce fut un moment d’allégresse et de satisfaction personnelle qui est difficile à décrire. C’était tellement beau là-haut. Personne ne peut prétendre qu’il peut dompter le mont Blanc. C’est tellement gigantesque», a-t-elle glissé, en guise de conclusion.

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