L’école Thomas-Tremblay ne passe pas le test

29 juin 2011
Temps de lecture :

Les 115 élèves de l’école Thomas-Tremblay déménageront d’ici deux ans à l’école voisine, Rodolphe-Forget, au profit, espère-t-on, d’un agrandissement. Suite à des analyses, l’école, comme les hôpitaux, serait vulnérable à un fort séisme.

La vérification des sols et des éléments structuraux de ses écoles démontrent notamment que les sols de fondation et la structure de l’école Thomas-Tremblay, construite en 1950, devraient être sécurisés davantage dans l’éventualité d’un séisme de forte intensité. Le rehaussement sismique coûterait trop cher.

Dans sa décision, le Conseil des commissaires a considéré l’âge du bâtiment, sa fonctionnalité, son niveau d’utilisation et sa valeur résiduelle. Les investissements requis pour améliorer la capacité portante des sols et la résistance de la structure en cas de séisme ont également été pris en considération, en plus des coûts d’au moins 1 million $ pour la remise en état de plusieurs composantes désuètes comme la toiture, le parement extérieur de briques et les fenêtres.

« Ceci nous apparaît comme la solution la plus rationnelle, la plus logique, en considération des éléments analysés. Intervenir sur l’école Thomas-Tremblay n’est pas la solution à privilégier et en toute logique, l’agrandissement de Sir-Rodolphe-Forget pour y accueillir les 115 élèves de Thomas-Tremblay, nous apparaît la suite acceptable », a déclaré le président de la Commission scolaire de Charlevoix, M. Benoit Simard.

La Commission scolaire déposera sous peu au MELS une demande d’aide financière pour procéder à l’agrandissement de l’école Sir-Rodolphe-Forget, qu’elle souhaite compléter avant la fin de l’année 2012. Le sort du bâtiment jugé inutilisable sera décidé en cours d’année.

Le même rapport recommande d’examiner plus attentivement les sols de fondation et la structure du Centre éducatif Saint-Aubin par une firme d’ingénierie spécialisée. Comme des travaux majeurs à l’enveloppe architecturale de cet immeuble étaient déjà planifiés au cours des prochaines années par la commission scolaire, il s’agira d’ajouter les interventions qui pourraient être requises pour renforcer la structure. Ces travaux sont prévus d’ici 2015.

Les analyses ont été effectuées par les spécialistes de l’université Laval, de l’École de Technologie Supérieure de Montréal et de l’université Western Ontario.

Partager cet article