L’importance de promouvoir la conciliation travail-vie personnelle

20 mai 2011
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Le Centre-Femmes aux Plurielles et le Centre des femmes de Charlevoix ont profité de la journée citoyenne du 19 mai pour honorer les organisations qui ont pris des engagements formels en élaborant une politique en conciliation travail-vie personnelle ou en signant le protocole de la cravate rose. Ce dernier a été mise en œuvre grâce au programme québécois «À égalité pour décider» pour favoriser la venue des femmes en politique et leur intégration au sein des postes décisionnels.

 

Le Centre de prévention du suicide de Charlevoix, Forum Jeunesse, Aubé, Anctil, Pichette & associés, les deux centres des femmes, le Service de formation en alphabétisation de Charlevoix et le Musée de Charlevoix ont tous reçu un prix puisque ces organisations ont adopté une politique en conciliation travail-vie personnelle.

 

Pour Patrice Tremblay, comptable agréé chez Aubé, Anctil, Pichette et associés, il n’y a pas assez d’entreprises qui ont adhéré à cette politique. «J’espère que la nouvelle se répande parce que c’est tannant pour les employés d’être obligés de demander. Avec une politique, c’est plus facile pour les gens.»

 

Des saynètes ont été présentés pour démontrer les différents mythes concernant la conciliation travail-vie personnelle.

Six entreprises ont pour leur part signé le Protocole de la cravate rose. Il s’agit du CLD de la MRC de Charlevoix-Est, le Centre de santé et des services sociaux de Charlevoix, la Chambre de commerce, Forum Jeunesse , la caisse Desjardins de la Vallée du Gouffre ainsi que la ville de Baie-Saint-Paul qui a été une des premières à le faire.

 

«Les femmes ont beaucoup de compétences, mais elles n’osent pas s’impliquer, constate la pro-maire Josette Tremblay. La politique est pour moi un beau défi à relever. Les femmes peuvent faire une différence dans bien des dossiers.»

 

Des actions simples

Souvent, les employeurs n’ont pas à remuer ciel et terre pour permettre à leurs employés d’atteindre un équilibre entre le travail et leur vie personnelle. «Avant de mettre en place des mesures, il faut créer un environnement favorable et une atmosphère de respect, d’écoute et d’ouverte, explique Karine Horvath, directrice générale de la MRC de Charlevoix, qui gère 22 employés. Nous mettons en place des mécanismes de reconnaissance. Nous misons sur leur  bon-vouloir.»

Martin Bélanger, attaché politique de la députée Pauline Marois, considère que la conciliation travail et vie personnelle est le défi des prochaines décennies. «Les entreprises qui n’ont pas adhérer à la politique vont traîner de la patte. Celles qui ne voudront pas d’adapter auront un problème de recrutement de la main-d’œuvre.

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