Les policiers gardent un oeil vigilant sur les voitures modifiées

13 mai 2011
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Les véhicules interceptés ont fait l’objet d’une vérification minutieuse.

Un total de 32 véhicules ont été vérifiés dans le cadre d’un barrage routier visant les véhicules modifiées et les «minounes» qui a été orchestré, jeudi soir dernier, sur le boulevard de Comporté en face du quai Casgrain, à La Malbaie.

L’opération a été préparée et mise en marche par le sergent Jean Méthot de la Sûreté du Québec de la MRC de Charlevoix-Est, secondé par quatre autres policiers qui ont exécuté les consignes d’une manière très courtoise envers tous les automobilistes :

 «Cette opération se voulait une activité de prévention à l’aube de la saison estivale, a expliqué le sergent Méthot. Nous garderons un œil vigilant sur les voitures modifiées tout au long de l’été car certains propriétaires ne respectent pas toujours le code de la sécurité routière en installant, par exemple, des silencieux non conformes, des phares bleus éblouissants ou des vitres teintées non réglementaires. Notre démarche est un message et une réponse à la demande du public qui se plaint parfois du bruit excessif causé par des bolides modifiés aux petites heures du matin.»

Le sergent Jean Méthot.

Pas moins de 39 avis de non-conformité ont été signés concernant des pneus, des systèmes d’échappement, des phares ou en raison d’absence de permis de conduire, d’immatriculation ainsi que de preuves d’assurance.

Les policiers ont été courtois envers tous les automobilistes.

On a également émis un seul avis de vérification mécanique et aucun billet d’infraction : «Je trouve que cet exercice est un peu exagéré. Nous investissons parfois des montants de 10 000 à 15 000 $ pour donner un nouveau look à nos véhicules juste pour une question d’esthétique et on se fait arrêter par la police lorsque nous nous baladons après une grosse journée de travail. Nous sommes pénalisés à cause de certains propriétaires qui installent un système d’échappement bruyants de 100 $ sur leurs vieux bazous», a témoigné un jeune automobiliste qui souhaite conserver l’anonymat.

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