27 avril 2024
Invitée par la Chambre de Commerce de Charlevoix, la député Pauline Marois, a ni plus ni moins dressé un portrait des forces et des faiblesses de la région. Une trentaine de membres assistaient à la présentation.
«Diversification de l’économie», tel est la proposition de la député, mais pas au détriment des forces de la région. Pour y arriver, elle conseille d’investir dans la formation professionnelle et l’éducation, soutenant sans réserve les projets de pavillon d’éducation des adultes et d’agrandissement du Cégep à La Malbaie.
Allonger la saison touristique, améliorer l’accès à la région –lire les routes-, développer –enfin- le quai de Pointe-au-Pic, miser sur le projet du Massif, s’enorgueillir des parcs nationaux et du statut de Réserve mondiale de la Biosphère et, «inaugurer» nos deux hôpitaux sont tous des éléments qui font partie d’une création de richesse dans Charlevoix. «On a, au mètre carré, une créativité exceptionnelle ici», résume Mme Marois.
Les filières agroalimentaires et forestières renferment toutes deux un potentiel. Pour le premier, elle croit qu’il faut aller plus loin encore que l’appellation de produits de créneaux, pour l’autre, la timide reprise est un signe que des marchés existent.
«Ne négligeons pas le potentiel industriel», dit-elle, convaincue que les deux parcs industriels régionaux peuvent accueillir davantage.
Par ailleurs, Mme Marois n’a pas l’intention de bouder le nouveau député fédéral de la circonscription, le néodémocrate Jonathan Tremblay. Bien qu’elle se dise «profondément triste que Michel Guimond n’est pas été choisi parce que j’avais une relation privilégié avec lui», elle compte bien travailler avec le nouvel élu. Elle a même salué son nouveau collègue, qui assistait à la conférence de Mme Marois.
Elle lui déjà parlé et soumis un projet qui relève d’Ottawa, soit la cession du quai de Pointe-au-Pic à La Malbaie. «J’imagine qu’il devrait nous aider à régler ce dossier», termine-t-elle, comme si elle avait signé le premier test au nouvel élu.
