Jonathan Tremblay déjà au travail

11 mai 2011
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Le député néodémocrate de Montmorency−Charlevoix−Haute-Côte-Nord, Jonathan Tremblay, est au travail. Une semaine après son élection surprise, L’Hebdo Charlevoisien l’a rencontré pour recueillir ses impressions.
Depuis le 2 mai, M. Tremblay a pris une seule journée de congé, pour la fête des Mères. Il est occupé à organiser son personnel politique et à prendre connaissance des dossiers. Il a rencontré quelques maires et doit faire une première apparition publique dans le Charlevoix traditionnel ce jeudi.

«Mon travail est de prendre connaissance des dossiers tout en signalant ma présence. Je voulais embarquer tout de suite pour ne pas prendre du retard. Après, je compte aller chercher le maximum de formation à Ottawa», dit celui qui a aussi l’intention d’apprendre l’anglais pour débattre à armes égales avec les députés anglophones de l’extérieur du Québec.

«La politique, c’est ma passion. Je le répète, je suis heureux d’être élu. J’ai bien l’intention de cibler quelques secteurs à Ottawa, mais je veux d’abord m’imprégner de tous les enjeux régionaux pour choisir des aspects qui concernent la circonscription», continue-t-il.

Preuve de son engagement et de son désir de devenir un député accessible, son numéro de cellulaire est sur Facebook. Et pour ceux qui n’ont pas accès à ce média social, il consent volontiers à ce qu’on l’inscrive dans le journal : 581-996-2475. «Je ne veux pas être un figurant à Ottawa. Je veux jouer un rôle actif», ajoute-t-il.

Jonathan Tremblay n’a pas l’intention d’ignorer les 18 ans de règne bloquiste. Il doit même déjeuner avec Michel Guimond afin d’assurer une passation des dossiers en douceur et n’exclut pas l’embauche de  certains membres de son personnel.

« J’ai parlé à M. Guimond quelques jours après les élections et nous avons convenu de nous rencontrer pour le transfert de certains dossiers», a dit le député de 26 ans. Il pense même reprendre certains bureaux ayant servi pour le Bloc, dans le déploiement de son personnel politique.

M. Tremblay ne cache pas avoir été membre de l’organisation du Bloc il y a moins de dix ans : «J’ai été souverainiste il n’y a pas si longtemps. Aujourd’hui, je me dis nationaliste», dit-il. Il entend adopter une attitude semblable… à son prédécesseur : «M. Guimond était présent sur le terrain. C’est évident que je dois l’être autant, sinon je ne durerai pas longtemps!»

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