Le Regroupement pour l’intégration sociale de Charlevoix (RISC) invite la population à sortir bâtons et balles de golf le samedi 4 juin prochain afin de donner un élan supplémentaire à sa cause.
La présidence d’honneur de cette 6e édition a été confiée à Gilles Dufour de Via Capitale Charlevoix et à Mireille Landry, « maman d’un enfant différent ». Présent aux éditions précédentes, M. Dufour adopte officiellement la cause du RISC cette année : « Je veux que le tournoi soit une réussite. Nous demandons à la population et aux gens d’affaires un petit geste, soit de venir jouer au golf avec nous, d’acheter un trou de golf ou de se joindre à nous pour le souper. Par ce petit geste, ils permettront à des parents ou à des aidants naturels de prendre du répit. »
Le répit de fin de semaine et les camps de jour sont en effet quelques-uns des services offerts par le RICS qui œuvre auprès des familles dont un membre présente une déficience intellectuelle par exemple, ou un Trouble envahissant du développement (TED). L’organisme, qui compte une cinquantaine de familles membres et autant d’enfants dans ses rangs, administre un budget annuel de 160 000 $. 55 000 $ vont directement aux activités de répit, un service très apprécié des parents. Mireille Landry, coprésidente d’honneur du tournoi de golf et parent membre du RICS, témoigne d’ailleurs de l’importance de l’organisme dans sa vie et celle de son enfant : « Le tournoi de golf est indispensable à mes yeux. Il permet à nous, les parents qui vivent avec un enfant différent, de nous regrouper et de compter sur des services remarquables. Et l’une des choses les plus importantes dont nous ayons besoin est le service de répit. Mon fils revient de ses sorties au répit enchanté et excité à l’idée de son prochain vendredi avec ses amis. »
Le 4 juin prochain, une centaine de golfeurs sont attendus au club Murray Bay et 8 000 $ devraient être amassés. Dans le petit monde des tournois de golf bénéfices, cet objectif financier paraît cependant plutôt humble. Chantale Murray, directrice du RISC, admet que la cause est difficile à vendre : « Avoir plus d’argent nous permettrait de développer de nouveaux services, comme celui d’une banque de noms pour du gardiennage spécialisé, avec des gens formés pour des clientèle en déficience intellectuelle, TED ou auprès de personnes handicapées physiques. Vous imaginez la difficulté de trouver une personne pour garder par exemple un enfant de 18 ans qui mesure 6 pieds 2 pouces ? » Pour faire sa part, on s’inscrit au tournoi de golf en composant le 665-7811.
