La demande du CSSS refusée une nouvelle fois

12 avril 2011
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C’est devant l’avocat du Centre de santé et de services sociaux de Charlevoix (CSSSC) que le conseil municipal de La Malbaie a refusé, après réexamen, la demande de permis qui permettrait le rehaussement sismique de l’hôpital.

Cette deuxième analyse de la demande du CSSSC découle de la mise en demeure acheminée à La Malbaie. La Ville a fait preuve de prudence : elle a soumis le dossier à ses avocats et recommencé le processus d’examen, sans modifier toutefois le résultat. Les arguments sont les mêmes : caractère architectural, ampleur du projet et analyse du risque sismique, tel que mené à Baie-Saint-Paul.

«Je ne me suis jamais caché que j’étais sensible au patrimoine architectural, dit la mairesse Lise Lapointe. Il y a des maires qui ont modifié des règlements pour démolir des bâtiments, moi, ce n’est pas ma tasse de thé.»

Elle refuse qu’on l’accuse de mauvaise foi : «Oui, j’ai à cœur notre système de santé, mais ce bâtiment, c’est marquant pour le centre-ville. Il est entouré de l’église, du bureau de poste, du vieux collège et du palais de justice, un peu plus loin. Ce que nous visons, c’est le compromis sur un bâtiment majeur. Quelle est la nature de ce compromis? Je pense que c’est d’être responsable que de poser la question», explique-t-elle.

Tout le débat sous-entend selon elle des implications pour la ville : «Est-ce que ça signifie qu’il faudra ceinturer tous les bâtiments publics? », soulignant du coup l’importance d’une analyse plus large des risques sismiques.

Les délais de traitement sont-ils raisonnables? «C’est une demande sans précédent, répond la mairesse. J’aurais honte si dans l’histoire je n’avais pas défendu l’intégrité de l’architecture.»

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