La concertation, fer de lance de la santé publique

Par Emelie Bernier 24 Décembre 2010
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Des cibles pour chaque groupe d’âge en fonction des réalités socio-économiques, un appel à la concertation des organismes oeuvrant en santé sur le territoire, un portrait de santé du territoire :  le second plan d’action local de santé publique ratisse large, mais avec des objectifs bien précis.

 

Richard Kègle, intervenant communautaire, et Robin Roy, directeur adjoint des soins et services clientèle, ont dévoilé le nouveau plan d’action local (PAL) lors de la réunion du conseil d’administration du Centre de santé et de services sociaux de Charlevoix, mercredi dernier. « Le plan local est un arrimage des activités de santé publique, selon les cibles et problématiques relevées par le ministre de

la Santé. Chaque

région, selon ses caractéristiques, détermine ses priorités, inspirées du plan d’action régional », a expliqué M. Roy.

 

Selon ce dernier, une des forces de Charlevoix en santé publique est la concertation entre les divers organismes. Le document du Plan d’action fait d’ailleurs figure de répertoire, chaque organisme y étant cité avec les groupes d’âges visés et les actions menées.

«C’est une force qu’on veut appuyer et démontrer », de renchérir M. Roy. Les inéquités sociales, la défavorisation et ses impacts notamment en périnatalité, le vieillissement de la population sont toutes des problématiques énumérées dans le PAL. « Les hommes vivent en moyenne deux ans de moins (…). Davantage de personnes souffrent d’hypertension, d’arthrite et de rhumatisme, et le taux de mortalité lié aux maladies de l’appareil respiratoire est passablement élevé», peut-on lire dans le PAL. La prévalence du cancer est aussi importante, mais les habitants de Charlevoix sont toutefois moins affectés par le stress. 

Une centaine

d’activités sont citées dans le PAL, comparativement à 160 dans le précédent, couvrant la période 2005-2010 : « 160, c’était un peu utopique, on l’a réalisé lors de l’évaluation.

On a voulu recentrer, ramener sous forme de document tout ce qui se fait en prévention sur le territoire et en promotion de

la santé. On

vise l’auto-prise en charge. La santé appartient aux individus, ils doivent avoir la volonté de s’aider et les outils sont là », conclut M. Roy.

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