La Malbaie : Le budget franchit les 18 millions $

22 Décembre 2010
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Même si le taux de base ne grimpe que de 1 sous $ pour se situer à 1,1265 $ le 100 $ d’évaluation, les contribuables doivent s’attendre à une hausse, variant de 1 à 10 % pour une résidence moyenne puisque le nouveau rôle d’évaluation a fait un bond de 11 %.

Pour une maison moyenne, l’augmentation en argent brut varie de cette façon : Saint-Fidèle, de 1907 à 1990 $ (83 $); Cap-à-l’Aigle, de 2651 à 2672 $ (21 $); Rivière-Malbaie, de 2111 à 2126 $ (15 $); La Malbaie, de 2432 à 2624 $ (192 $); Pointe-au-Pic, de 2791 à 3070 $ (279 $); Sainte-Agnès, de 1760 à 1780 $ (20 $). Il faut comprendre que les dettes contractées demeurent à la charge des anciennes municipalités.

Le budget grimpe de 3 %. Il passe de 17,47 à 18,03 millions $. La convention collective des employés à échéance ce 31 décembre, l’augmentation de la quote-part à la MRC de 157 000 $ (2,2 millions $) et le budget de fonctionnement majoré de la bibliothèque contribuent au budget 2011. Tous les postes budgétaires augmentent à l’exception de l’aqueduc et de la sécurité publique. Dans ce dernier cas, il passe de 1,9 à 1,8 million $.

Le programme des dépenses en immobilisations comprend des projets pour 7,4 millions $ au cours des trois prochaines années, dont 6,9 millions $ dès cette année. Le projet de bibliothèque/hôtel de ville en gruge une bonne portion (5 millions $). La Malbaie prévoit 1 million $ pour des travaux sur le chemin Mailloux.

«Le conseil s’est réuni plus de 45 heures au cours des dernières semaines pour présenter un budget équilibré et responsable dont la marge de manœuvre financière tient compte des engagements du passé et de ces incidences du futur», a insisté la mairesse Lise Lapointe.

Pour des raisons différentes, les conseillers Gaston Lavoie et Pierre-Paul Savard ont voté contre le projet. Le premier en a notamment contre l’augmentation de la quote-part de 175 000 $ à la MRC. Quant à M. Savard, il doit conclure que ce budget signifie «la fin du projet de piste cyclable à court et moyen terme. L’on ne renonce pas à un projet aussi valable et attendu», a-t-il dit, même s’il comprend les contraintes financières de la ville.

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