Semaine de prévention de la toxicomanie du 21 au 27 novembre: Attention danger

Par Emelie Bernier 18 novembre 2010
Temps de lecture :

La consommation d’alcool et de drogues à l’adolescence peut interférer sur le développement du cerveau, a un impact sur l’incidence des infections transmises sexuellements et des agressions à caractère

«La différence entre quelqu’un qui consomme et quelqu’un qui ne consomme pas, c’est la conscience, d’où l’importance de la prévention. Il faut que les jeunes sachent que pour 1% de « buzz », il y a 99% d’effets graves à court ou long terme», affirme Richard Kègle du CSSSC, qui agit à titre de porte-drapeau pour Cap jeunesse, une association qui regroupe 24 organismes oeuvrant principalement auprès des jeunes. La semaine de prévention de la toxicomanie vise plus spécifiquement ce groupe, mais aussi les parents, intervenants de première ligne dans la prévention de la toxicomanie.

Les statistiques sont éloquentes : les amphétamines, plus communément appelées « peanuts », sont de plus en plus accessibles. On en fait l’expérience de plus en plus jeune, avec des conséquences de plus en plus graves, comme le constate l’intervenant Martin De Montigny.

«La distribution est de mieux en mieux organisée et  à court terme, les jeunes qui prennent des amphétamines se sentent plus en phase, plus allumés. Gare aux conséquences! La répression à tout crin n’est pas la solution. Les parents doivent plutôt opter pour la discussion», constate le travailleur social.

Pour André Lavoie, directeur général de Vision d’espoir, la clientèle jeunesse fait partie des priorités. «Il faut rejoindre le plus possible les 12-18 ans et 18-35 ans, et surtout les parents qui sont souvent désemparés et ne savent pas quoi faire. Dans le domaine de la toxicomanie, il y a beaucoup de faussetés. Les jeunes ne connaissent pas les impacts des drogues et il faut être capable de les atteindre, notamment en leur parlant de réduction des méfaits, qui prévient certaines complications», explique-t-il. Vision d’espoir aura d’ailleurs un site internet avec un forum de discussions où des spécialistes répondront aux questions des jeunes et ce, dès janvier. « Ultimement, une dépendance, ça mène à 3 endroits : la psychiatrie, la prison ou la mort. C’est pour ça que c’est aussi important de rejoindre les jeunes, avant qu’ils soient trop loin sur le chemin », croit-il.

Des activités diverses (dégustations de cocktail sans alcool, kiosque d’informations, salon de la santé, impro, conférences, films…) sont prévues au cours de la semaine dans les maisons des jeunes, les écoles et les organismes partenaires. La programmation complète est disponible auprès des différents organismes membres de Cap Jeunesse.

Partager cet article