Le favoritisme dans l’embauche enrayé
Dans le but avoué «d’éliminer le plus possible la perception du favoritisme» lorsque la ville de la Malbaie procède à des embauches, le conseil a adopté une politique de dotation du personnel.
«La politique vise à préciser le fonctionnement de la sélection du personnel», a précisé le directeur général, Michel Briand. Ce dernier a parlé d’une méthode souple, transparente et équitable, confidentielle et rigoureuse, notamment pour «se mettre à l’abri du favoritisme et des conditions extérieures qui influenceraient la sélection».
La mairesse Lise Lapointe était particulièrement heureuse de l’adoption de cette politique. « Dans mon dernier mandat, j’en avais parlé de l’équité et de la transparence. D’avoir un mécanisme qui fixe les règles de l’embauche, ça donne une bonne image».
La politique s’adresse à toute nouvelle embauche : étudiant, temporaire, temps partiel ou temps plein. La politique prévoit aussi un code de conduite pour les membres du comité de sélection, lequel sera formé systématiquement à tout projet d’embauche. Elle permet aussi, selon le poste offert, d’exiger un examen médical à un candidat.
«On s’assure que la sélection est faite de façon objective selon les critères établis. Nous allons nous doter d’outils d’évaluation qui vont venir compléter le jugement du comité de sélection», de poursuivre M. Briand.
L’adoption de cette politique survient à la veille d’une négociation collective pour les 120 employés -200 l’été-. Même si dans son discours, elle a fait référence à la «reconnaissance du bien vouloir de tous à solutionner les problèmes avec imagination et collaboration», Mme Lapointe disait adresser ce message autant aux cadres qu’aux syndiqués.
Elle assure que les «rapports sont bons» actuellement. On s’attend à débuter la négociation en février. La ville a mandaté un avocat pour préparer cet exercice rendu nécessaire par la fin des deux conventions collectives au 31 décembre 2010.
