Le monde d’Armand Vaillancourt
C’est un artiste, c’est aussi un activiste, c’est un personnage en soi. Armand Vaillancourt s’amène au Musée d’art contemporain. Découvrir ses œuvres, c’est écouter ses engagements sociaux !
Dans ses œuvres comme dans ses discours, Armand Vaillancourt est passionné, mais surtout engagé. Il ne le nie surtout pas, il l’affirme même. «Je suis comme l’alouette de Félix Leclerc, je suis en colère. Plus je vieillis, plus je suis dur. J’ai la même vitalité qu’à 20 ans, pour contester», lance-t-il, après avoir prié –poliment !- le directeur du Musée de ne pas parler.
Armand Vaillancourt ne change pas. Il est un activiste de gauche engagé, ce qui ne l,empêche pas d’être fort sympathique.
Le Musée d’art contemporain de Baie-Saint-Paul expose, grâce au concours du Musée du Bas-Saint-Laurent, une cinquantaine d’œuvres. Elle comporte des pièces sélectionnées qui reflètent la diversité et l’étendue de son art: sculptures, peintures, estampes, assemblages et esquisses. Elle couvre les différentes périodes de la carrière de l’artiste. Vous avez jusqu’au 6 février 2011 pour l’apprécier.
Le propos et l’œuvre, c’est la même chose, parler de l’un, c’est aborder l’autre. Et à 81 ans, l’artiste n’a pas l’intention d’y déroger. Lors de l’entrevue, tout y passe : l’indépendance, le capitaliste, le gouvernement Charest, les gaz de schiste, Omar Khadr, l’Afghanistan, Cuba et … l’épidémie de poux. Bref, un Vaillancourt en excellente forme, servant un discours tout à gauche !
Le joyau, 1990.
«La liberté, c’est comme se laver, c’est toujours à recommencer. Pourtant, c’est bon être propre. Mon plus grand drame, c’est que nous n’avons pas été capable de se prendre en main comme peuple», philosophe l’homme.
