La nouvelle image visible à l’été 2011

5 octobre 2010
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Tourisme Charlevoix a pris du retard dans la conception de sa nouvelle image de marque, laquelle découle des États généraux tenus en février 2010. Mais l’objectif est de présenter le fruit des réflexions au début de l’année 2011 et d’utiliser la nouvelle signature pour la campagne d’été.

«Nous avons un léger retard. Il faut d’abord s’entendre autour de la table. Possiblement que certains seront surpris, mais on ne peut pas tout virer à l’envers. Charlevoix est encore très vendeur, c’est donc plus un rajeunissement que nous effectuons», précise le président, Éric Desgagnés.

Celui-ci admet que le départ de la directrice du marketing et du développement a modifié la suite des événements. Pour Tourisme Charlevoix, il est normal d’attendre l’entrée en poste de son successeur, ce que l’on souhaite avant la fin de l’année. Les appels de candidature sont lancés et une firme a été mandatée.

L’organisme de promotion touristique promet de rendre disponible les États généraux d’ici quelques mois, soit en novembre selon une correspondance adressée aux membres.

Par ailleurs, Tourisme Charlevoix se réjouit de l’augmentation de 4,5 % en nuitées après les huit premiers mois de l’année, mais comme le dit si bien le président, «on est content, mais on ne prend rien pour acquis».

«Nous sommes toujours tributaires de la température. Septembre se présente bien, mais ce n’est pas avant la fin (de l’année) que nous pourrons  être certains», a indiqué M. Desgagnés.

Ce qui l’inquiète, c’est le financement de son organisme. Actuellement, toutes les ATR du Québec, sous forme regroupée, négocient avec le gouvernement le financement public. Pour Charlevoix, cela représente 400 000 $.

«Ce n’est pas évident. On nous dit que nous avons les leviers avec la possibilité de la taxe à 3 % la nuitée au lieu du 2 $. Je crois même que la ministre pourrait aller jusqu’à l’imposer», confie M. Desgagnés.
«Il y a des régions, comme Montréal, qui appliquent déjà une taxe de 3,5 %. Mais notre réalité est différente. L’écart est grand lorsqu’on parle de notre hébergement de 4 et 5 étoiles», continuait le président de l’organisme.

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