Le coup d’envoi de la campagne de Centraide dans Charlevoix a été donné ce matin par le président de la Division Charlevoix du cabinet de campagne 2010 de Centraide Québec et Chaudière-Appalaches, Paul-Henri Jean, qui a profité de l’occasion pour dévoiler l’objectif visé qui s’élève à 162 000 $.
Centraide soutient 18 organismes dans Charlevoix, qui recevront plus d’un demi million au cours de l’année 2010-2011. «La campagne Centraide dans Charlevoix, ce sont quelque 400 entreprises et institutions qui participent par un don ou une campagne en milieu de travail auprès de leurs employés en plus des personnes qui donnent à Centraide le pouvoir d’aider nos concitoyens en investissant dans des organismes et des initiatives de chez nous», a commenté avec fierté M. Jean.
L’an dernier, un montant de 159 944 $ a été amassé. Pour atteindre le nouvel objectif, M. Jean a lancé un message aux jeunes travailleurs âgés de 25 à 40 ans. «Les jeunes ne sont pas conscients que d’autres jeunes peuvent être dans le besoin, a-t-il déploré. Certains donnent, mais j’aimerais que leur nombre augmente.»
Voici le comité de bénévoles qui contribuera à atteindre l’objectif fixé pour la campagne 2010 de Centraide.
Joseph Lavoie, qui est devenu quadraplégique à la suite d’un accident de travail, a témoigné de l’importance de l’Association des personnes handicapées de Charlevoix. «Ça change la vie. J’avais peur d’affronter les gens. Une rencontre avec un autre handicapé m’a incité à aller voir les gens de l’association. Participer aux activités, c’est très valorisant et ça m’a permis de rencontrer de nouveaux amis et de sortir de mon isolement.»
Joseph Lavoie est accompagné de Sylvie Breton et Sylvie Lajoie de l’Association des personnes handicapées de Charlevoix.
Ajoutons que l’objectif global de la campagne de financement 2010 de Centraide Québec et Chaudière-Appalaches se chiffre à 11 111 111 $. «L’objectif est grand, car les besoins le sont encore davantage, a noté Jacques Fiset, coprésident de l’opération 2010 de Centraide et directeur général du CLD de Québec. Il est difficile de s’imaginer toute la détresse qui se cache derrière de nombreux visages qu’on croise dans la rue.»
