La commission scolaire lance un ultimatum à Baie-Sainte-Catherine

Par Emelie Bernier 15 septembre 2010
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L’école de Baie-Sainte-Catherine est de plus en plus un fardeau économique pour la commission scolaire de Charlevoix. « On a hâte que ce dossier se règle », confie Benoît Simard, président. Les frais d’entretien de  l’école sont au moins 3 fois supérieurs aux revenus de location, comme l’explique Philippe Harvey directeur des ressources techniques et matérielles. Actuellement, la municipalité, la caisse populaire et le CLSC sont locataires du bâtiment dont la désuétude implique plusieurs menus mais toutefois coûteux travaux pour l’équipe d’entretien de la commission scolaire. «Quand j’envoie mes gars travailler là bas, il y a une perte de productivité, de temps et ce n’est pas du service au élève. On n’est pas des promoteurs immobiliers », de remarquer Philippe Harvey. 

 

Robert Labbé concède que ce dossier devra connaître son issue au terme de l’année scolaire en cours, un ultimatum dont a été avisé la municipalité. « Le conseil a été rencontré lors de la dernière réunion, et on va récidiver en octobre. On est à l’étape de prendre des décisions. Il va falloir qu’on bouge avant d’avoir des mauvaises surprises. On a une responsabilité de propriétaire » avoue le directeur général de la commission scolaire.

 

L’architecte Mathieu Simard a remis une étude concernant la remise aux normes du bâtiment et tout porte à croire que la démolition est l’issue la plus plausible. «  Il faudra que la commission scolaire en dispose et l’issue la plus simple semble la démolition et vente du terrain. Retaper le bâtiment coûterait au bas mot  ½ millions, selon l’étude de remise à niveau, et le bâtiment n’aura pas été transformé encore. Il nous faut clarifier les choses avec la mairie », de conclure Robert Labbé.

 

Pierre Girard, directeur général de la municipalité, partage l’avis de certains commissaires qui croient qu’un ultimatum peut donner davantage d’arguments à la municipalité devant le MAMROT. Il demande à la commission scolaire d’éviter de mettre de la pression supplémentaire, puisque les échéanciers sont connus. La date entendue est le 30 juin.

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