Le Festif gagne son pari

27 juillet 2010
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Il y a à peine dix mois, un groupe de jeunes s’est pris à rêver de redonner à Baie-Saint-Paul des allures de fête foraine.  Déterminés et convaincus du potentiel de leur idée, ils sont allés de l’avant, ne comptant pas les heures pour que tout soit prêt le 24 juillet. 

Ils ont eu raison d’y croire : venus du grand Charlevoix et même de Québec et Montréal, les gens se sont rassemblés au parc du Gouffre et l’ont rempli à pleine capacité. « Le site peut accueillir 2000 personnes et c’est environ ça qu’on a enregistré aux guichets. On est super contents ! », s’est réjoui le président Clément Turgeon, ajoutant que c’était la preuve éloquente de la pertinence du Festif. « Si les gens sont venus, c’est parce que notre événement répond vraiment à un besoin. C’est motivant ! »

Pour sa première édition, le Festif a marqué un grand coup. Le calibre de la programmation, le déroulement de la journée et le professionnalisme de l’équipe ont permis à l’organisme non seulement d’atteindre ses objectifs, mais aussi de se faire une réputation lui assurant un avenir. « Il fallait démontrer qu’on était sérieux. On a travaillé fort et on est récompensés par la réussite de la journée, au-delà de nos attentes.  Le Festif a maintenant ses assises et on va pouvoir le développer », a mentionné avec fierté M. Turgeon.  À la demande de la foule, les organisateurs sont d’ailleurs montés sur la scène à la fin de la soirée, recevant une salve d’applaudissements en guise d’appui et de merci.

Ainsi, Clément Turgeon, Louis-Filip Tremblay, Anne-Marie Dufour, Marc Veillette, Myriam Fortin, Dave Belley et David Turcotte ont gagné leur pari. Évidemment satisfaits, ils continuent de rêver à la suite. Car il y en aura une : « Le Festif sera là l’an prochain, toujours avec une programmation alliant arts du cirque et musique, confirme le président. On regarde la possibilité de tenir l’événement sur deux jours… Chose certaine, on va maintenir la qualité de l’événement.»

Réalisé bénévolement avec un budget de 50 000 $, le Festif a fait ses frais. Les profits engendrés par l’achalandage permettent au conseil d’administration d’espérer une aide supplémentaire pour donner une permanence à l’organisation.

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