Alors que l’exposition Tailleur de fortune de l’artiste multidisciplinaire Lucie Duval sèmera la réflexion chez les visiteurs du musée cet été, le regard des maîtres photographes et artistes du portrait Karsh et Steichen devrait attirer les amateurs d’histoire, de photographie et de personnalités célèbres. À la mezzanine, les autoportraits des membres de l’Académie royale des arts du Canada feront un écho aux portraits des photographes, tout comme une exposition de la CLIC où les personnalités de notre quotidien poseront pour la pérennité. Jacques Tremblay est ravi de cette programmation qu’il juge foisonnante et accessible à la fois.
« C’est diversifié. Je pense que nous réussirons à atteindre notre but, soit celui d’aller chercher le milieu », estime-t-il.
L’exposition attendue de Lucie Duval, avec ses habiles montages évoquant ici l’adoption internationale, là l’exploitation des travailleurs et la mondialisation, arrive enfin, après deux reports circonstanciels. « Elle répond à un désir qu’on avait, celui d’interpeller les gens sur des questions sociales », commente le directeur général.
Avec son projet « Adopter un lapin », Mme Duval entre aussi en interaction avec le public, proposant d’adopter une des 150 poupées de chiffon qui tourneront sur d’ambitieux mobiles.
L’art du portrait des célébrités, exposition itinérante du Musée des Beaux-Arts d’Ottawa,est exposée pour la première fois à la Salle Contraste du Musée. Steichen et son émule Karsh, devenu le plus grand photographe canadien, se partagent l’espace avec un nombre impressionnant de clichés noir et blanc.
Un espace est aussi réservé à M. Claude LeSauteur, un des deux peintres Charlevoisiens à faire partie de l’Académie royale des arts du Canada. 2 tableaux d’envergure, dont le dernier, non terminé et placé sur un chevalet, constitue un hommage au peintre d’exception que fut M.LeSauteur.
