Près de 3 000 personnes réclament une piste cyclable dans l'Est

14 mai 2010
Temps de lecture :

Gilbert Bouchard a déposé une pétition de 2 906 signatures lors de la séance du conseil municipal du 10 mai afin de demander la mise en place d’une piste cyclable régionale. M. Bouchard, qui s’est fait le porte-parole du comité composé de cinq membres, a déploré que même après plus de dix ans de représentations auprès des élus, le dossier n’ait pas avancé.

Les signatures ont été recueillies en seulement trois semaines dans les municipalités de La Malbaie, Clermont, Saint-Aimé-des-Lacs et Notre-Dame-des-Monts.  « Chaque fois qu’un visiteur ou un touriste me demande s’il y a une piste cyclable, je suis quelque peu gêné de lui répondre, et cela depuis plusieurs années, qu’il n’y a que quatre ou cinq kilomètres entre les quais Casgrain et celui de Pointe-au-Pic», a affirmé M, Bouchard.

Le conseiller municipal Pierre-Paul Savard, qui est aussi membre de ce comité, a précisé que l’objectif du développement du réseau cyclable régional serait de relier les municipalités de Charlevoix est entre elles. «Le réseau serait composé de 26 ou de 27 tronçons, a-t-il souligné. À court terme, nous voulons d’abord assurer le lien entre Clermont et La Malbaie. À La Malbaie, nous allons aussi procéder au marquage de certains quartiers (qui implique l’installation de la signalisation).»

Une autre pétition a été déposée cette fois concernant le flux routier et la sécurité sur la rue Lecourtois. «Le taux de circulation est très élevé en raison de la présence d’un CPE, d’une résidence de personnes âgées en plus que la rue est l’axe principal d’accès aux loisirs. La rue présente aussi des problèmes importants en cas de sinistre». La mairesse Lise Lapointe est consciente de ses problématiques et travaillera à développer la ville de façon structurée.

Dans un autre ordre d’idées, un citoyen de la rue Du Jardin s’est indigné devant la décision d’Hydro-Québec d’installer une ligne électrique qui briserait l’aspect visuel sur la baie de La Malbaie. Une pétition est déjà en circulation afin de demander à la société d’état de surseoir à cette décision hâtive et d’envisager une nouvelle solution.

Partager cet article