AbitibiBowater et la CSN s'entendent

13 mars 2010
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AbitibiBowater et la Fédération des travailleurs du papier et de la forêt (FTPF-CSN) en sont venus à une entente à 3h30 samedi. Les quelque 290 employés syndiqués de Clermont devront maintenant se prononcer sur le règlement qui comporte des baisses de salaire.

«Ce n’est pas de gaieté de cœur que nous avons accepté, au bout de neuf longues journées intensives de négociation, des concessions majeures», a déclaré le président de la FTPF-CSN, Sylvain Parent.

Le président du syndicat des Travailleurs du papier de Clermont, Claude Turcotte, admet que«concessions majeures» signifient baisse de salaire. «On avait pour objectif de sauver des emplois. Fallait en arriver là, mais ça s’est fait dans le respect de chacun», disait-il, ne voulant pas fournir de détails avant que ses membres n’entérinent l’entente, chose qu’il ne doute pas.

L’entente lie aussi les 700 travailleurs des usines d’Alma, Kénogami et des Laurentides. M. Turcotte croit que «si les deux parties ont accepté l’entente négociés, c’est qu’ils pensent être capables de faire un bout de chemin dans le processus pour s’en sortir».

 «C’est le prix à payer pour faire sortir la compagnie de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnie afin qu’elle maintienne ses opérations partout au Québec», a renchéri M. Houle.

Plus tôt cette semaine, AbitibiBowater avait scellé le sort de 8000 de ses employés, affiliés au Syndicat des communications, de l’énergie et du papier (SCEP).

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