Les employés de l’usine Clermont sans entente encore

8 mars 2010
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Abitibi-Bowater a peut-être scellé le sort de 8000 de ses employés, affiliés au Syndicat des communications, de l’énergie et du papier (SCEP), mais pas celui de 1000 autres regroupés sous l’égide de la CSN, dont les 290 travailleurs de Clermont.

 

Le président du Syndicat du papier de Clermont, Claude Turcotte, confirme qu’il sort d’une ronde de négociations de trois jours, sans entente entre les mains. «On ne change pas notre bout. On veut tout faire pour que la compagnie se tienne debout. À partir de ça, on négocie. Mais tant que je n’ai pas d’ententes, je n’avance pas de chiffres», a-t-il dit.

 

Pour la première fois, c’est une négociation regroupée que mène l’unité syndicale clermontoise. Ils sont assis à la même table que leurs collègues d’Alma, Kénogami et Grand-Mère. «Nous avons les mêmes problématiques et le même objectif, que la compagnie passe au travers», dit-il.

 

Il ne croit pas nécessairement l’urgence d’une entente. «Au début, l’employeur avait placé le 16 mars comme date d’une première rencontre. On les a forcé à négocier. Nous ne sommes ni surpris de l’entente avec la SCEP, ni pressé», a conclu M. Turcotte.

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