Hécatombe pour Dominique Maltais

17 février 2010
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C’est le pire scénario qui est survenu pour Dominique Maltais, qui n’a même pas passé les qualifications lors de l’épreuve de snowboardcross. Elle a chuté à ses deux essais, exclue de la ronde quart de finale.

 

Décidément, ce fut une très mauvaise journée pour Maltais. Un retard de deux heures en raison d’un épais brouillard, des conditions de glisse difficiles (14 des 24 coureuses ont chuté dans la première descente de qualification) et une blessure au coude subie en entraînement deux jours plus tôt lui ont été fatals.

 

Elle a pris le 20e rang sur 24 surfeuses. Pour la famille et les amis réunis au Massif, c’était la désolation. « Je sais comment elle se sent, comment elle est combative et qu’elle veut gagner. On s’attendait tellement à une médaille », disait Marjolaine, les yeux dans l’eau.

 

« Au fond, elle a déjà prouvé ce dont elle était capable, c’est juste de la malchance, pour moi elle reste la meilleure », ajoutait la sœur de Dominique, Alexandrine Maltais.

 « Jamais, jamais, elle ne passe pas les qualifications, c’est très décevant », ajoutait Marjolaine. Deux chutes en deux descentes, effectivement, rarement a-t-on vu ça chez Dominique Maltais. La contre-performance a fait son œuvre auprès du public, sans altérer toutefois l’admiration pour la planchiste du Massif.

« J’ai hâte de lui parler. Ce qui me console, c’est que Gérald (son père) est là-bas avec elle », terminait la mère.

Maltais était un espoir de médaille, elle qui a remporté le bronze à Turin. Sa coéquipière Maelle Ricker a failli subir le même sort, mais sa seconde descente de qualification l’a propulsée en ronde finale. Elle a finalement remporté haut la main la médaille d’or, suivie de la française Déborah Anthonioz et de la Suissesse Olivia Nobs.

Alexandrine Maltais a décrit le parcours de sa grande sœur sur la piste à sa mère Marjolaine qui n’a pas jeté un seul coup d’œil à l’écran.

 

Les partisans étaient nombreux et enthousiastes au chalet de la base du Massif. La déception n’en a été que plus vive.

 

 

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