Changement de garde à la MRC de Charlevoix-Est

26 novembre 2009
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On se serait attendu à une séance de la MRC de Charlevoix-Est somme toute « ordinaire ». Or, ce soir du 25 novembre, un nouveau préfet, Bernard Maltais, maire de Saint-Aimé-des-Lacs,  a été élu sans opposition. Alors que Jean-Pierre Gagnon, maire de Clermont a obtenu le siège du préfet suppléant succédant à Jean-Claude Simard, maire de Notre-Dame-des-Monts, qui aurait bien voulu poursuivre le travail amorcé il y a près de 7 ans. Le Conseil a tenu à souligner ces années d’implication.

C’est sans surprise que M. Maltais a obtenu le siège de préfet puisqu’il mentionne avoir « travaillé et proposé des choses pendant les quatre ans qu’on était qui était associé à des décisions et des orientations stratégiques. Alors, je pense que les gens ont reconnus qu’on était disponibles à le faire et on a été à l’origine de plusieurs choses. La table était un peu mise ».

 Le nouveau préfet débute avec optimisme ce nouveau mandat empreint de changement où il y aura « beaucoup de responsabilités mais [cette élection] démontre une grande confiance. C’est un peu comme une boite de pandore car on a à gérer plusieurs problèmes, ils sont nombreux, ne peut régler ces problématiques en quelques mois. Mais on est optimiste pour la MRC; les thématiques sont en train de changer et il y a une nouvelle dynamique intéressante parmi les maires qui est en train de s’installer. Je ne dis pas que les maires n’étaient pas bons avant. On a la volonté de doter d’outils une municipalité, qui tout le monde le sait, est en difficulté ».

Pour sa part, M. Gagnon voit cette nomination comme une continuité de son implication « à la MRC, il y a quatre années. Comme on dit, il faut faire nos devoirs et c’est un cheminement qui m’amenait là […] vers l’acquisition d’une expérience plus régionale, plus politique ».

M. Gagnon mise sur le travail de collaboration puisqu’il veut « travailler en équipe avec la MRC » où il désire seconder le préfet pour lequel il dit avoir ‘été en appui depuis des années’.

« C’est un changement de garde mais aussi de vision. C’est le conseil de maires qui gère pas le préfet », conclut M. Maltais.

 

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