Devoir accompli pour Rosaire Dufour

21 novembre 2009
Temps de lecture :

Après 19 ans à titre de conseiller à la Ville de Clermont, Rosaire Dufour, aujourd’hui âgé de 73 ans, a quitté le monde politique municipal avec le fier sentiment du devoir accompli.

 

Le 1er novembre au soir, M. Dufour apprenait, à l’instar de ses concitoyens, que Jean-Marc Tremblay devenait le nouveau conseiller dans son ancien district #3 qui touche le parc Daniel, le parc Larouche ainsi qu’une partie des rues Forget, Saint-Philippe, des Érables et du Parc :

 

«Je n’ai pas eu de la peine à me retirer de la récente course électorale. Après 19 ans au conseil municipal, j’avais dans l’esprit que mon meilleur était sorti et que je désirais donner ma place à quelqu’un d’autre pour poursuivre la bonne marche de la municipalité. Je remercie tous mes concitoyens et mes électeurs qui m’ont accordé leur confiance durant toutes ces années. J’ai toujours été élu avec une forte majorité malgré le fait que j’ai dû faire face à des opposants avant chacun de mes mandats», confesse-t-il humblement, glissant d’entrée de jeu que la rénovation de la montagne de la croix avait été le dossier le plus valorisant qu’il avait piloté avec ses collègues de travail.

 

Rosaire Dufour ne ferme pas les livres pour autant. Il continue de plus belle sa noble mission de secourir la veuve et l’affligé au sein des Chevaliers de Colomb, mouvement qu’il fréquente depuis maintenant 25 ans :

 

 « La cause des gens démunis me tient particulièrement à cœur parce que j’ai personnellement vécu cette pénible situation lorsque j’étais jeune. Avant de livrer le pain dans les maisons, je gagnais ma vie comme navigateur et j’envoyais encore mes paies à ma mère trois mois avant de me marier.», fait-il part, avec un grand sourire qui demeure sa marque de commerce.

 

M. Dufour, marié à Michelle Néron et père de trois enfants, peut également s’enorgueillir d’être le doyen de la garde paroissiale de Clermont, rôle qu’il accomplit depuis 47 ans : «Je continue à présent mon bénévolat pour aider les personnes dans le besoin. Je suis bien dans ma peau. Je suis heureux et j’ai quitté le monde politique municipal l’esprit en paix», laisse-t-il échapper, en guise de conclusion.

Partager cet article