Des citoyens inquiets d’Abitibi-Bowater

14 mai 2009
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Des citoyens sont inquiets de la situation actuelle d’Abitibi-Bowater et de ses impacts éventuels sur la santé financière de Clermont. Le devoir financier de la papetière envers la ville est de 955 000 $, soit 25 % des revenus de taxation annuels de la municipalité. Si le premier paiement pour 2009 se faisait attendre, le maire Jean-Pierre Gagnon a précisé que la situation s’était rétablie. 

Conscient du nuage qui plane, le maire s’est toutefois fait rassurant et dit faire confiance aux politiciens pour défendre les intérêts de la communauté. « Je ne crois pas que les plans de l’usine locale se discutent actuellement. Les discussions des dirigeants sont en haut lieu et sont pour la restructuration. Il y aura inévitablement, comme on le voit pour d’autres compagnies, des usines et des machines qui vont se perdre à la suite de cette démarche, mais il est trop tôt pour savoir ce qui s’en vient. Comme on nous dit à l’usine, nous n’avons pas d’autres atouts pour le moment que de travailler du mieux qu’on peut. »

Quant à la situation de Clermont, M. Gagnon soutient que « nous, la Ville, on s’en sortira toujours d’une manière ou d’une autre si le pire devait arriver. Mais ce qui nous inquiète le plus, ce sont évidemment les drames humains qui pourraient se vivre ici. Sans compte que toute l’économie de Charlevoix-Est serait grandement touchée. »

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